111110TICA EACIONES MIAS MEXICO Distr. RESTREINTE maimiommegm.....pow Nations Unies z/zzadzica,UIe 25 octobre 1979 PNUE CEPAL FRANCAIS; Original: Anglais Reunion d'experts designes par les gouvernements pour examiner le projet de Plan d'action pour la region des Carathes Caracas, Venezuela 28 janvier - ler Wrier 1980 o OS L'Ely S . -.4. .-ip. IP 14410h.= . DES CARAIBES PLAN D'ACTION -1 L'etat de la pollution marine dans la region des Caraibes PNUE/CEPAL 1979 r,,,1 4 Les appellations employees et la presentation des donnees qui figurent sur les cartes ci-jointes n'impliquent de la part du PNUE ou de la CEPAL aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones, ou de leurs autorites, ni quant au trace de leurs frontieres ou limites. • E/CEPAL/PROY.3/L.INF.4 page i TABLE iES M1TIERES Page ii PREFACE 1. DESCRIPTION rE LA. REGION 1.1. u. efinition do la , 1 Hydrographie .2. 1.3. 2. Repartition •0 des 1 r4gion ...... 0•000•0•V00•0•000000a ................... 8 6coElystemes TYPES, SOURCES ET NIVEAU 16 7-YES POLLUANTS la region Elements du doveM1-7----' qui influent sur is pollution marine ou qui sont influences par elle 16 2.2. Dechets industriels 19 2.3. Dechets menagers 2.4. Dechets agricoles ..... ............... 22 2.5. Polluants vehicules par les fleuves 25 2.6. Pollution par les hyrocarlsur-,s 26 2.1. ,21c: ........ ...........> 2.6.1. Productioyl ..... 26 .. 2.6.2. Raffinage ......... 26 29 2.6.3. Transport ,.... . 3 22 EFFETS DES POLLUA= SUR L'EAYIRONIENTIT IIARIN DE LA REGION 3.1. Effets sur la sane humaine ......... . 3.2. Effets sur les 3.3. Effet- sur et cOtiel's aci7itas socic-economicues 36 36 37 38 -S ,I-1:,I-7117 OE LUTTE CONTLE 1,10YENS ADMINISTRATIFT Ll POLLUT= S Politiques et praLlou3s gestionnelles coo lutte contre 4.1. la pollution fnstitt.tionn-:1) etablie en vue 4.2. InfrastrJoure d'evaluer is ,-r oil l ion marine ; 4.3. Instruments jur_.dic ues inIernationaux re_La6ifs a la lutte ...,...,.., contre 5. 41 CONCLUSIONS ET RECOMAND.ATIONS 42 REFERENCES .............. f••6•••••••01100••••••••••••••• ••••••••••• 40 40 40 45 E/CEPLL/PROY.3/L.INF.4 page ii PPLEYLCE Conform4ment a la r6solution 2997 (X VII) de l'hssemblee g4narale des Nations Unies; lei:NUE a 4t6 cr66 pour centraliser "l'action en matiere d'environnement" et r4aliser "la coordination dans ce domaine entre les organismes des Nations Unies". Tolle que le-Conseil d'administration du PNUE l'a ddfinie, cette action en matiere d'environnement est fondle sur une approche generale et transsectorielle des problemes d'environnement qui doit s'appliquer non seulement aux cons6cuenceS•de la d4gradation de l'environnement, main aussi a ses causes. Le Conseil d'administration du PNUE a d4sign6 les "oc6ans" comme domaine prioritaire dans leduel it concentrera ses efforts pour s'acquitter de son role de catalyseur. Alin d'aborder dans leur ensemble les rroblemes complexes d'environnement qui se posent i propos des oceans, it a adopt6 une approche r6gionale dont le Programme pour les mers relgionales est l'illustration. Bien que lesproblemes d'environnement, en ce qui concern° les oceans, soient de nature universelle, it a semb16 plus r6aliste d'adopter, pour les rCsoudre, une approche r6gionale. Le PNUE a estime qu'en procJdant de cette fagon, it pourrait concentrer.ses. efforts sur des problemesparticuliers auxquels les Etats d'une region donnCe accordent Ul] rang de priorit6 61ev6 ainsi, it pourrait repondre plus promptement aux besoins des gouvernements et les cider a mobiliser plus pleinement leurs propres. ressources. Le PNUE a pensd qu'en entreprenant, sur une base rJgionale, des activit6s qui prdsentent un intoret commun pour les Etats cOtiers, on obtiendrait fin'alement les 614ments de base r6cessaires pour rogler office,cement les, prohIemes d'environnement qui concemnent l'ensemble des oceans. Deux 414Ments sent fondamenta= dans le Programme pour les mers r6gionales a) La Ooop6ration avec les gouvernements de la region considdrde. Comme tout programme regional est destin6 N servir les inter'ots des Etats de la region, le PNUE encourage les gouvernements a participer des le son 61abo=tion et a son adoption. Une foil accept6, le debut programme est mis on oeuvre par les institutions _rationales design6es par les gouvernements. b) La coordination des activit6s techniques pax l'intermodiaire des organismes des Nations Unies. Bien due los programmes ragionaux soient surtout mis en oeuvre par des institutions dasign6es par les gouvernements, it est fait appel a an grand nombre d'organisations sp6cialis6es des Nations Unies pour qu'elles fournissent une aide a cos institutions. •Le PNUE.sert.de coordonnateur general, Bien quo dans certains can ce role se limite a la phase initiate des activit6s. On pout done dire que l'appui et l'exparience de tous les organismes des Nations Unies contribuent au bUeces du programme. Les 616ments d'Un programme regional sent condens6s dans un "plan d' action" que les gouvernements adoptont formellement avant le d6but de 1'ex6cution du programme. Tous les plans d'action comprenrent trois 416ments constitutifs, conform6ment aux dispositions adopt6es par la Conference des Nations Unies sur l'environnement (Stockholm, 5-16 juin 1972) et applly6es ions des reunions ultarieures du Conseil d'administration du PNUE, Ces 614ments sort les suivants i ii) ,TLIValotion do 1'onv-L2cupomont. Lc de'.ts-miratien of cit on leo causes, d.o ('ervirornemort (-ICS sent des detivit„:;c dts elLios pour rasset-IT,lad lcs dopros de base . . aideront lc.; ncaaJilos net:Lora= i0(3ror lours rosscurces natureiles a "-• us oca7cace aL soutenue. 'Pt 41:elet on 1,Pe .Lne c:mmo draetivitas plus vaste, Ci C C On 072_. n ratic- nel'c 3c:; •on, 3 deusL prot?otier 'LC lo 7o 1 at I c anstiel dc d ssoLP dee on C. conventi0n,7, catc„stronnes at soet s is- - d (Pap L'urc;cno,-, ote, fourrissert r:Jieusics, acti-coLit:Ls ar dos pPctecolcs tc:dCriduss; pl;. ot„ dens ro:Thro ner-mcinrIctt Le cadr- . . didli inste..-cpant op- -eins des pp::cia rd";)7lens Listes ac LLe. 70;3-Ljn' l'rnirennol-p(rt, (:etion do l'ervorn- -LT: rt. tutirtss 0ITIT les fe--..3-nissont LPasc Tiro nd'a 1'ol-ta";e3-L-LH: du -plc:: :1° action, 'tns ; -mplour lour sent rorticIi' n fourris au Posoil cur nc:=it: de TeiLi2i-Per plojnomePit cu rrocerdmme, o dos nt, on utilLso n -.3(cdnisioqs mondinPu,:. ou rrezienaut. deo:I:di:Ls Len na'starts. cpc-cdsnt, des mc:.;canis-mcs sp4cias01 pouvcrt (,Llos Capsduo i-s c,-.2-av( rroments lo essrLnticlics pour 10 plan r6ce0saire, '0 F' ]c rc nos idesurop d'acti.m, en s'eL'fe a: es suiu.ulcr Is prisn dr ennscosoe des prealmes d'onvjronnelront pat- Is_ plii .. Co 1 , et d'autres prs;anisations -37:713 1101 financier initial, intarnat*orcicd c-a OF feturnisseII 'om'oo quo los ur.cpten dr rperdm-e!o, 72ci.s a- _Ur et ;7-, mc- r assnuo-ont nroProssi-Yetpent in respensaLs gouve-ccide.nts do IL1s 461 finenci.e-)2e. i sur es do e out. e/., 10 :1:11: cido Lechnitp - 3'd ± Ii exist. actue3letieut It. La Plans d'aotion sent de,Ta app-L'a elaritilacs 'i onn-di '01 O IT senL aoL,oil( 3t o (pLe- n. adept:T. c; ILL,‘ (Plan adept:. r 1)7c))9 1a mor pc= lesquolles tie,: i'Ttusde 1 la i'T_Cditerranoc: la du Ilan -H:rics:C.r: de, 11 Luest e c), la se.n3 prels3Plament %(-1.opt:', 01 -JapPC), les piers 2 pis au cc:,t et dei so-1 a, prebablemont c 3 01t:.; nflt- eirorest Ld:tuae et qui sera astueLLemenL, cud. -spe;L:t du proPableplert aeoptq: en L_7 c), ':•)aoccIbos (Plan depte on l'pa) l'LT-tude ot cui sera. Lnddj (Cifeere 1), ot qui st. nrulda.Plement adePti en Ad aotuellement d'actior do k::-:el: 1pc 3_': 01 aL o uee (plan actuollement iLotuolj. (ITde il3l001 en 3)8C), ie sud-est dt 'd' Le nr.Thent document a '1 conRan.Lbutiet l'ledlooration Hos CL•sL:iLbes. s'of'3:croe dn'd,etifier les principaue3: proll':: do 0e3OH:uPo-c narft ddns --rd:Ltier et d‘sidor cinsi lep du plan d'a•tien po, un la rntionaj, pendront au pojet dos aetivits dc:; 3:, t 3 c's-loce les Etats dc ic np rtjdonelis v- dpeaL( . attPnnor lee (3ff:7:Hs acs rulluants p,7.netrnt dans lionvironnoment Co document , t(". 33]C.F,1LLI: chargo dos -ommsr . -0 pro ;Thup - . • ' aet:_nr. pr,..:paratifs spacciTic: bLo,L, d.• proc, ,p, L.- 3er lcs ramCentre d'antjapit." .-d • (10; r , mors 1.-1Tionalos dud cpt chal-ze-', de in coordinaien. dnnsepLe dee pc; r or: rolatifc ap:n nPrp c'. H o .,., entreprls -' , sous 1 7 j Ls'ide du Z,.';Oja EPAL /T37 717 -L(2 page iv Tv-• - 4 7/CI:P.LL/PRCY.V1=7./,_ pca:c v . Leo contributions et observotions utiles ont 3J1 rues do 1 tement dos affaires ccenomiques of sociaLas internationEtics do l'ONY, l'Oro;arisation dos de l'C,Tcfanisation doe Notions Unies pour le davelotent industriol (:=1: l'aliment[tje:: ct j'act2icit7_ire (:fl), de 1'Cl7aniian dos Nations bnies no . Nations Nries pour l'c.":ducticy, !2 sserco et in culture (=ESC ',-) Jo l'2.ssociation de in Commission oo,Sanographja!o, interciouverrcmentalo pour in racion doe Coralbos de I 'd,..anisation, mordicie de in sart:2 ot les r(E,Tions adjacentes (TU. et do l'Crganisation pcmarulni.OT I so de in sang ' (=/07PS), Jo 1' Ur,oanisation ,(7131) et do ]'Union intergouverrementale corsultativ, • do Is nei- ir•tian maritime ( international° pour In conservot. on Jo 1 noture et de nesressourses (=). Los sources d'info=tion ttilisj:es en. cit:es dans is pl'osent document sort mentiorna:s dans in IiLlicJranIU • E/CEPAL/PROY.3/L.INF.4 page 1 1. :-:.IPTIOU DE LL RE= 1.1 Definition de la rag,ion Aux fins du prdsent exposd, r4Ei, des Caralbes conorend les zones cotiLres et la haute mer de la mer des .nnttles et du golfe du Mexique et les eaux adjacentes de 1' ocean LxLlantique. ges zones cotires sent celles du Mexique oriental, de l'4mdrique centrals, ' a Panama, des Bahamas et de l'archipel des 1Antilles, de l'Rmericue du ,sud de ds la Colomtde jusqu'7 -1, la Cuyane francaise, et du sud des Etats-Pnis (figure 2), 1.2 Hydrographie La region des Caralbes est one nappe d'eauserai-ferm6e comprenant plusieurs bassins profonds sdnares par des sedils atendus (fiure 3). Le point le plus profond (7 ICC m) est situd dans Is fosse des ilesCalmaries la nrofondeur moyenne est d'environ 2 200 m. Les deux coincipaux bassins sont la mer des Antilles et le golfe du Mexique. L' ensemble ces deux bassins est parfois appeld qd6diterran6e am4ricaine" (R. hol;son, 1973). , , superficie marine total& de cette zone est c . d'enviror 4,24 x kmiL km2 pour le golfe du Mexique et 2,64 x 100 km' pour la mer des iLntilles - J.L. diric et W.D. Xowlin, 1966). Le volume total de l' eau est dons d'environ 9, 3 x litres. Par comparaison, le volume de la Idditerrande est d'environ 3,0 a L8 litres. La dynamique des masses d'esa et les phenomnes qui y sont lids ont 4-td rdsumds comme suit dans le supplement do rapport du. Collouue international 01 1/T;',0/PNUE sur 9 la pollution marine dans les Car :es et les regions adjacentes (UHESCO, 1977) : "])u point de vue hydrour la caractdristique la plus frappante de in region est l' existence d' un ix continu d'est en cnest dans la mer des Antilles proprement dite qui 'assompane d'mn. courant nartnt dn. sud-est et se deplaeant en direction da neid -est dans le lassie da Yucatn et enfin, dans le golfe da nienique, d'un fort. e t.etrant sui se dirige nouveau viers fest par le de-trait de Eloride, apr:- s bige 12 majeure partie de sec eaux ont decrit e ocsidenale du 'Melfe. un circuit nticyclonique (ices LJeau transportee per les e :nts edratoriaux reunis dans les divers passages qui s=parent les Iles des es a an debit d'environ 3 x 107 m3 par seconde, spit 9,4 x -li;ii litT par an. Is mouvement general de can eaux, qui reste stable ionic l'arre lien l' on puisse eserver quelques variations saisonnires de vitesse, est in.digue de fapon schematique sur la figure 3 ilfic-;ure .1], sine cone de ccurant continu est indiquee par ,one ligne en pointille. Les vitesses indttnees sont les vitesses moyennes pendant l'annee. Cependant, on peat s'attenre des variations saisonni h res et les vitesses peuvent etre beaucoup plus Ili: es, en particalier lorsoue l'eau est comprimde dans des passages etroits, tot. gee le canal :rJ1). YUcatn ou le detroit de Floride, dans ces deax noneP, on oLserve des vitessespouvant alley respeetivement jusqu' ,5 noeuAs au centre des eourants. En dehors de la ligno en point i lie, les courants sent plus faibles et sent instables. Pendant eertail. 7 is, do strands tourhillons se forment au large des sates de Costa i ica du . mama. at de la. Colombie, ainsi Cue dans certaines parties du 7c..lfe du t ialue. -ex;:omme or l'a dej indique, in majeure partie des eaux de ce golfe decrit a s circuit anticyclonique en direction de la partie occidentale de To region et fidit par se Adler dans le ddtroit de Floride, aux masses ::'tau. erti tournent irectement ^ l'est apr.s avoir traverse le canal du Yucatn, ce dernier .tc- uvement dant plus accentuel pendant les moil d'hiver de l'nemisphre nord. E/CEPAL/PROY.3/1—INF.4 rage 2 E/CEPAL/PROY . 3/1 INF .4 Page 3 E og U s. ' 12 E CO r-I .42 b-4 o CO CD RS S ID 0 C) a -i E -6 0 1 c t,) 0 .. 0 Sr 4E1 """ ° t " t-14 .'s • 0 ri'—*--.. . .- AP N.i .4.-, i ',.. , 1 l.... i - 1 4-1 0 -r4 rj U 4 £i -P 0 r• • • • A Pc+ C) OD 4" w C V v itesse des courants eat PA), • (XI t 15 5 1 % , C ' ' g ,....., 44 ,0 1 4- f 1 .55 .... t . ,.....,' . 44 4.''''''--? 4 't4 ,. , s \ 1 •., ,,,, 7."., *A, V.,,, t e.,...7 ., .1. t ,C . d, / .." 1 I \',. i ,...... .......'' ' „/ . . 11/CE7fiL/P7iOY.3/L.IL57..1. 5 temnratura su-rt-TooI o las zoncs trapicales dr la r6oion ast on moyerno d'enviren 27'n el sari c Tuare nondant l'arrae. hes fluctuations saisonn:Peres re 6(")nassent nrm- 3°C. Ti en est de p our. la rpoctie la plus , 111.2idionale du a:0 1f° au hon-7,- dmm It revanche, Is :ore sentern,rionale accuse de fortes voriatiens saisonnleres de tomprature, c: xi d'environ 16"C en hiver I. 2,9"O en Ht(, de ecaMo- que, nendan, los x - i cOivu, TIy a un fort cfradient (1(7J tompraturc solos la lattuao. Tao refreiaissement don dc suloThce dans le os.f,7icr soptontrienale et , centrale du o:olfe du hcxicuo nendant los cools dflaiver influo .".aTlement sun la r,Thartition vorticale Ca la L mr6ra6uim,. :dors pue aans l'ersamblo de la r6zion des Carall-nos C. aos mora adjacentoc, la temp4natura d4crolt de 10 15 dans les 200 premiers 1otres PO) cu' ai-dal de cetto rrcfondour Pile ne diminue que Oils lerteident, cans ocuiaires r6r:Iers du 'nil' du ifoxiqun uns tharmocline se formo t)andant ate cflnadouis et' '.17 i :: xl scafeis 100 1- :7re. . iRier rue cc: Phromno mnal;se influor queloue pon aux la dispersion d'un polluant ovontuel dans la. un rKe plus important I 'Ci 63ard next itro attriLu, a l'uruellirra qui -o dreduit en paPticulien To lono " , 1 la cte nord ae la -r6, :ininsule du Yucatn -Pi actobre, avoe un maximum. on juin, ainsi ca.-!au lcccn e la nordau Venezuela, ca'a 71 est maximal de aacembre Ii avril." Or elbserve des varialY;ors salsonnio.a:s marqu, . do la salinit des eau:: de surface Jr la mer 1 Antilles (fjicu-ras :6 (1. saliniO64s relativerner onrecistr, os de jain,ier a : (avec doe maxima surieurs a (:]-J mars) son: r(2guliiemert jxiv7 'un faible de juin I emir: (avec des minima irf,Srieurs a 54,' )°/,', 0 en eatebre et nsvembre). La coup' de cos varioduions tient -l'afflux, a. la fin de l'automn-, ees eaux i 3 cxii nant du sud-ost qui soul. amen es Pr-?.12 l'Craocue d'miazono ou Par la corverzenco trepicale (G.'Just, 116/1 1)..h. Atwood, hos seuils les 'Jug -eafendo cseuil des n2 Yin(,wond, 1 60O m) ssnt lacaucour plus ,Tnivjs cue les basns les mrins prolncs; non cenu6au, nt la rlus ,: ran de panic , ; des eaux CO lamco: de:t Oin6ille de acouvdune ;)-2cfc.fiC2 apjrieurc. colic Jos seuils. On pout dons se demander en llo adt l'imroItnc los (":caces ou des ranouvellomEnts d'aau prof' liars avail' analyst', les donnOles disponi-nes conce2nant 1'sx72.-ne, la tun. "- enda et doe silicatos, U.11. A.tusod (1 .-)77) narvient la conclusion qu'il. y o Tou °a renouvellament ou d.'" vacuation dans los ,.Ores : . los rlus Pc11onc,ec de la me:. Tes illas ob c iao par cons:quont "as pslluant' qui , L rent dans ces oaux ne sont pod :aciioment eleass, ":s". L'absence Moffat de chasse est 67alemont (viclente aanc ic xi bassin vn4zu-:"1ien -oclon V. Yerthiroton (1)55), les ;)rooessus natarelH -ntralLo": una diminution ae ;- de l'oxycfere dissous au court d'uno p4rinda l'environ A ans. Cola (.'tont, ii n'ost ipso da .aisonnalcle de Denser quo l'accumulatlon To Traneoc syant -i -t do a4s7ets aonsomiaart de l'oxyzne dans les rrofonaeurs da co bassi- . co:t oceroltre le tau:: de dizlinution de voire aloud Ic des conditions aueadaues. ltlaltiou7.ousament, los conraissances actuolles sun la fraL:ilit6 Ctu syst'eme des eon:: 7ro2Dndes ao la mer des Anlilles ne uermettent -cos d'estimer cc facon flsble so. se: .di H d'ossimilation dos 66che'62. E/CEPPC/PROY. 3/1 . INF .4 lilacs 6 E/ CEP.q. 'ittki 7 EtY , 3/1. 'ClPAL! PROY.YL.THF.t page 8 Los courants indioues In figura 4 no rop]'nntont au° des moyennes annuelles. On observe des courants nu tourbillans saisonnicrs plus faibles, tuls que les courants circulairos du Colfe de Panama et Su leco1fa du Hexique (D,K. Atwood, 1977). Ln consaqunnce, iiconvlent Su iii r , j1TO do prudence dans l'estimation globale des matie=, y colpris les polluants, qui peuvent '7oh- e traroportees par los r cc Urania, car les variations ceneiderables eui existent dans la, mer des Antilles scion les lieux et les saisons peuvent conduire a de graves erreurs ci l'en no tient compte quo des courants pr6dominants. Ainsi, in circulation des eau:: vors l'ouest travers les cauloirs insulaires de la barriro Ses potitcs _Antilles est contrariee, cc qui entrain° la formation en turbulences et do taurbllions an grand diamatre aui craent inn: concentration d'a.amonts nutritifs( ming, 1971) en raison des types de courants associes. Le m,:me oLCet de concentration pourrait s'appliquer aux palluants. Le bassin-vcrsant On la region des Caraiban (J.-H. Plartin ct L. lIeybeck, 1977) a. tune superficia d'enviren 7,5 x 1D6 bm II eamprond les bassins-versants do Cora des p1 :c- prands fleuvcs du monde, loccinci CJiPIU I 1'0- enegue. Le plus r vasto est is 1)assin . du Hiss-iss-Hdol (- ,C:)5 7 1 0 km l, dont le debit est d'onviron ,.. 6, ) ° 1,8 x 10 res aiors in bassin do l'Orenosuc da;v?useur _ volumca J'environ ,4 , a 10 ad.'s a partir d'une suprflcio de fl')5 7_ 10 km -. Dien que l'Orenaque n'appartienne pas a la mer des Axitilles, Ii a ata pais en consideration du fait quo le grand courant cal couin vers to nord-ouest 1 long dos cotes ven6sueliennes entrain° la plus grand- partio des non U. l'OrE;noque dans la mei' des Antilles. In revanche, fautc de donnees chiffraes,I n'a can ate lane compte Jr debit dos fleuves ana sal de l'Oreneque (par oxemio l'Amazona, dont le debit est 4. a 5 fois suparieur I celui de l'Oranoque), Pin, or: lour contribution. a l'hydro5raphle de la mei- des Antilles soit sans cal toot ill pimien -into (C. •Fust, Les autres bassins-versants . nnportants dp in c' Ian 'in- Caraabes, tin clue de dimensions -baucaup plus raduites, so ii deux da la'peninsula du Yucatan, do l'otat Jo la floride et de CubaLes danneos et los ostimatianL relatives aua debits fluviau dans in region cant exposeos Sans is tableaux 1. et Len fleuves, et notammmt Ii urn s6dimento, peuvent vehicular unc charge p alluant conexidarable (p II Ilartrn ot22 ilo a. , iyy7), La., region duo Caralbes , no fait pas excertion rglee Oompta tenu dp l'etentlue ens bassins flaviaux drocknes dqns...1a. t*oLan et de lour L;ontrtbutisn'llydraraphie des Oaralbes , . ., (0,5 a 101 m''als cantrt 1es ) a 10' m' 'an dui, COT:,I( or l'a vie plus ha-t, penLtrent ,dans la inn-: dos Ad Ii pax los passans serarant des ileo dna etites Antilles), los polluants aspartes pais luo fleuves nerilent Jo reteuir particulirtoment l'attentdon. La quantite totale Cr sediments cannot'- ca:' inn fltuves dans in region des CaraIbes (tableau. 6) est c I 2onviron 1 a 10 tonnes par can (J .M. Plartir et ) lieybeck, 1977). 1.) Rapartitian des acosystmes On admet ga:neraiement quo les tropiques offrent ane diversite S'espaces beaucoup plus grand quo les regions plus froides. Cola est 6galoment vrai pour les rivages des mers traP:icales, bin grand n=bs. On genres, du, famillos et do ,2e graupes taxonomiques ordn' plus eleve sent exclusivement limites, au pr-aqua, aux airs Ohaudns, et constituont les alemornts essentials dr leans ecosystames. /CTITLI;(PROY., b. INF .4 page 9 Deux des plus mangroves cennu, importants lee long dos est celui des do ceux°C1 sont les r' cif de coraux et les marais de cotes. "in antne.groub.e important,-bien quo beancnup- moins herbes mar -ines. Ces ecosystemes, qui sont caracteristiques de la region des Caraibes, sent probablement aussi des. -plus.- vulnerables de la region. Les recifs remblaiemont les herbes mangroves especes et la marines ant qui une ont de coraux , et les -mangroves protection y dss contribuent grande une vaiomr valour cotes egalement Ilalgre: la grande diversite: de la region par et rapport de plateau eaux la region de moitie a une Tout puu profond. cut Caraibes profondeur des important I1 mosure est (figures par dans possible importante. qu ' habitat regions influent Horvegc. continental des role exclusif 7, 8 at cetieres, consequent Les de nombreusos ). certains our une d'abord, et etendu. brofondeur m% supericuro la Les region quatre superieurc e. ,Iron s le facteurs potential des lieu, de Nord CaraIbes cinqulames 1n00 second le que des mere terra frees telles qua l' Atlantique 011 la mor du. Nord an large de , n' pas a une tint importante s peces limitent 1' ecologic de la haute , peche on un l'erosion. dans conomique commla1 jouent contre metres les des at la temperatures de l' eau ne presentent pas de fostes variations, de sante qua la thermocline est relativement eaux pas stable, profondes. dune sent pas Ii ce qui existe caracteristique es to abondants, indicde des l' absence zenes non dominante. Mon i de melange des eaux do surface negligeables Ti an n i suite it qua les elements et no des s' agit nutritdfs no possibilites limitd: do yon the an large des °Cotes. Cependant, certaines scn.es toiles quo la cite du golfe du Hexiquo aux liltats—Unix, la baie do Campeche, la region do la chaussee jamaiquaine et la cote soptentrionale Comma cette d' estuaires cetiers L de l' Amerique du. Sud pessedent d ' importantes industrie et de forte est lagunes :' existence do zones cetires, productivito en apportent aux pecheries de la. on attache rsison de la une wu grande pecheries de crovettes. profendes, dc' mangroves, importance contribution aux essentielle ecesystemes qua roux—ci • ton. Les manr7oves croissent coo': la zone intertidale des cetes tropicales marecageuses la on se trouvent croissance de certaines e; d' sbondants aces depots do sediments (Rhizophora, et Avicennia, do bones, etc.), favorables Lours racines- echasses presentent des surfaces :''or lesquelles les organismes maims peuvent se fixer et reduisent les courant:, d , maree, limon riches no el6ments nutritle en a attenuant creer hes nu les courants tacit au mains racines penetrant darn mare, ce qui faverise les dePets de vase at de Tin outrc, en brisant los ondes lc tempete et les sediments qu ' elles retiennent contribuent consciller la ligne de sett: soumice aux forces d' erosion. la osuaae de vase et peuvent jouer an tele important dans le cycle mineral neccssad te paur maintenir In productivite des communautes de mangroves (C olley , 1962). On ,- stime generalement c11:._ les mangroves n'ont in ' une valour oconomique negligeablo aux commerciales poissons, limitee, mais Lies (Heald and apportent su:f7 chaines Odum, 1 Mollusques et terustaces. - en fait lesqueiles pnc contribution reposent on constituant dos " lieux les non pecheries d'61evage" pour les I:CLPAL/PROY9 L.INF.4 page 10 Tableau 1 Liste provisoire des principaux COL= d'eau influant sur l'ensemblo de la region des Caraibes 1/ Cours d'eau 2, Superficie (km ) 3 -1 Debit (m sec ) LTATS-UNIS Apalachiocola (Ploride) Mobile (Alabama) Mississippi (Louisiane) Brazos (Texas) Colorado (Texas) 44 97 = 268 114 107 000 000 000 000 000 620 1 500 18 400 160 79 467 000 25 66 500 56 500 47 700 549 725 1 763 16 600 252 22 500 25 600 526 825 26 700 950 19 700 762 38 900 1 620 2 745 204 235 000 7 500 950 000 50 000 ETAT S-UNIS - MLXI (),UF Rio Grande (Texas) MIXIQUIL Panuco Grijalva Usumacinta GUAT11IALA - HONDURAS Hatagua HONDURAS Ulua Patuca HONDURAS - NICARAGUA Coco NICARAGUA Rio Grande de liatagalpa NICARAGUA - COSTA RICA San Juan PANAMA Changuinola COLoriBiE Magdalena VaTEZUELA Orenoque 1/ CritSres retenus o debit sure-iour h. 200 m"5 s,-1 ou bassin-versant de plus de 100 000 km . SOURCTi; s Ilartin et Ileybeck, 1977. . f.:10EPAL/P110': age 11 0 f.; E/CEPAL/PROY.3/L.INF.4 Page 12 •• a) 0 0 UT O O t• O co O • • rs4 :Zones d 'herbe m E/CEPAL/PROY. —INF.4 page 13 E/bEFAL/PPL1.3/L.1=-1 yo o ii: Les fouillos des mangroves mbent ot se d4composent, constituant la base d'uno chaine alimentaire oui ea jusqu'aux ran. poissons pr•datcurs et a de nombroux oiseaux (fide 10. far exomple, on est:hie clue. 7'5 ;,_, de la r6colte de crevettes roses en. Florid- d6pendent jcc 61U1 nts nutritifs provsnant de l'acosysteme des mangroves. En outre, les mangrovcs constituent le refuge et l'habitat irremplacable d'un. grand - ombro d'autre animeu:: auatiques (petits poissons, crabes, etc.) et d.'oiscaux tels oue los aigrettes, les die;, les ibis, etc., et contribuent efficacement dans les mardds d'estuaires, a la min6ralisation des dchets organiques produits par l'hommc. En outre, en beaucoup d'endroits da la r6zion des Caraibes, les mangroves fournissent un volume non n4gaigsable de produits ligneux tele quo beds d.'oeuvre, beds a br-ner en charbon de Lois. H4armoins, la. r, 6colth direete des produits cc l'acasysteme de mangrove on sa destruction per la pollution ne I. 0 qu'une importance mincure par rapport aux programmes ince et inoprortuns de construction de marinas, do ports, do Places d'agrOm=ts, de stations baln6aires et de r6sidences oOtieres qui dans de nombreux cas ont comm.en.c6 par la suppression des mangroves. La destruction. (CL ib6r6o Cu accidantelle dos communaut6s de mangroves se poursuit h un rvthi' alarmant dui rissue do radudro fortement la superficio qut o].lcs occupent actuollement. Les r6cifs coralliens constituent ene veste bioc6nose eui sort d'habitat a une faune tris varde, Ce caractere tres particulier, parfois ITime spectaculairo. Les cora= sorL des animaux apPartenant an phylum des coelent6r6s e et toujours groups dcns des racifs. Cependant, dans do nombreux endroits, les algues calcadres tolles on bitbotbatinium et Halimeda sent aussi (lenses QUO les coraux. Les formations de rOcdfs no so JO:veloppont yue dans los eaux d'une profondeur or -ricur 2h0 mtres et TeL la temparature annuello moyenne est d'au moins 2;'C. Ees temparatures tombant bien au-dessous de cette limite dans les saisons froides exc:lccent la formation de r6cifs. Ces conditions essentdelles sant remplios ices de romb=ses zones de la ragion des Caraibes, co eud expliue le grand nombro dc colonies existant dans in r4gion- Blies s'6tendent \Tors le nerd. jusqu'a la Idloride m6ridtenalo, aux eaux sept=trionnales Cu golfe du 11=ieue et Jcc Born' cc, les dyor formations les plus denses et los plus 6tendues se trouv'nt aux Eahamas et au Is 'cde Belize. he complexo corallien Jes Carajibes deit - tre 0onsidr6 ccumo It; cc des mine impoPtants sum le plan 600logiouc et comme une attraction. n;ej ur-, pour l'industrie touristique dont le chiffr- 'affaires attoint des mdidions Cu dollars. En revanche, les es-oZces de haul o 'o sort meins vari6es et moons ahonde,ntes quo dans 1c systeues littoraux sumentionn4s. Cola est particulierement vrai des poissons commorcialisables. Jet,e situation tient en. partie I l' existence d'une thermoclinq stable et bien , itablde qui s'oppose au m621ange des eaux profondos rich' s en matieres nutuitdves .... .t Jos eaux de surface. En outre, come . on l'a d,..T2ja ineicue, il n'y a pas dh blateaux peu profonds de grande etencuc, ni do courants d'ubisellin factdurs cui centribuent tour deux I pporter des 616ments nutritifs dans les eaux de surface, bien qu'on observe parfois un faible upwollin saisonnder en nord eu Yucatn et an core-ost du Venezuela. En cons6quence, cette :c-giant ne ur6senth pas les conditions r6;cessaires pour rermettre l'oxistence, 2 dualue moment cue an colt, de castes concentrations do phytoblancton cc de zecylapcLon; id on r6sulto c:se les populations de poicsons sort cools s gorses cue an les mcrs temp6res et dans les ragions oa 11 exist@ un important upuedlin. E/CEPAL /ROY. 3/1 . INF .4 page 15 Feuilles de mangrove ) /1 ‹""'l CD4 -1-"CHAMPISNIINS (I) C7 BACTEPIES PRPTOZOAIRES phytopl an cton et al goes bent hi nues 14 (:-2.-- • 1rN\ Reingestion coprophagie 1. Copepo-Jes harpacticoides mollusgues bivalve d Crevettes d'algues CynriusN441is____ DETRITIVORES T ''ETITS CARNIVORES (cvprinodpntias, petits poissons de peche, etc,) A (poissons ANDS CARJIVuRES *he, oiseaux piscivores) Insectes terrestres Fluille de mang .ve ! Niveaux fro Piques Dissolution/ 4 r I Carnivo es superie rs / / ro,ozoaires carnivores Primaire. Dissolution Algues hiateriei fecal Figure 10 : Chaine alimentd e fond6e seer la mangrove (Source : °gum 971) E/CEPAL/PROY.5/L.INE.4 page 16 2. TYFE, SOURCES ET NIVEAUX DES PC1LUANTS Le Groupe mixte d' experts 01 ,10I/FAO/UNESC0MIVAIEA/ONUANUE sur les aspects scientifiques de la pollution des mers (CESAMP) a donne do la pollution marine la definition suivante a "l'introduction directe ou indirote par l'homme dans le milieu marin (y compris 1ro estuaires) de sobstapJes ou d'energie pouvant avcir des effets deleteres, tels que domniages aux ressources biologiques, dangers pour la sante humaine, entraves aux activites maritimes, y compris les rcheries,deterioration des qualites de l'eau de mer pour son. utilisation et reduction des possibilites dans le domaine des loisirs." (GESidIP, 1976). Les "substances ou l'energde" visdes dans cette definition sont les dechets provenant de la transformation de la maniere en produits ou en energie. Ces dechets sont inherents h touter les activites humaines et sont pratiquement inevitables. Le taux ou le niveau de consommation d'energie et de matieres d'une communaute est souvent considere canine un indicateur de son developrement socio-e conomique. Les deohets , ne sent pas taus forcement des polluats; souls coax qui ont des "effets deleteres" peuvent etre classes dans cette cat6gorie. Dans des conditions ideales, les dechets resultant d'une activite peuvent servir de ressources pour une autre activite, et it en existe de nombreux exemples. Ii y a pollution lorsque les dechets ne sont pas utilises et que leur assimilation entraine des effets nocifs sup le systeme dans lequel ids soot introduits (la mer par exemple). Dans le milieu marin, la capacite d'assimilation des dechets est tres grande, mais non illimitee. Au-delh d'une certaine limite, le systeme est al-Vra, parfois de facon catastrophique. D'une maniere generale, la region des Caraibes est une region en developpement ou le niveau d'industrialisation et d'urbanisation est encore relativement modeste dans la plupart des endroits. En consequence, la pollution globale du milieu marin causee par des deed-lets provenant de sources terrestres n'a pas atteint les niveaux catastrophiques observes dans les regions plus industrialisees, h l'exception des deversements de petrole mentionnes plus haut. dependant, depuis quelques annees, existe des problemes locaux de pollution marine et lion prevoit actuellement l'implantation d'activites qui peuvent avoir un effet nuisible dans l'ensemble. 2.1. Elements du developpement socio-economique de in region qui influent sur la pollution marine nu qui sont influences par elle Lin grand nombre d'entitds politiques presentant une etonnante variete de contextes historiques et culture's, de dotations en ressources naturelles, d'organisations politiques et de degres de developpement socio-economiques se partagent les eaux de la region des Caraibes qui constituent leur ressource commune. La population des pays riverains et des Etats des Etats-Unis situes le long des cotes de cette region est 6valuee h 160 millions d'habitants (Nations Unies, 1978). Cependant, une fraction seulement de cette population est concentree sur les cotes. Les villes cOtieres de plus de 100 000 habitants sent indiquees sur la figure 11. Pour certaines Iles, i1 convient d'inclure in totalitd des habitants dans la population cotiere. Le niveau de developpement socio-economique de in region presente des differences considerables, le revenu par habitant ailant de 170 dollars a 13 000 dollars par an (Nations Unies, 1978). E/CEPAL/PROY.3/L.INF.4 page 17 E/CEPAL/PROY. T.J3 Pend.m le dernier siacio, on s pep. - 7 -3, les monocultures orientees vers l'expor1 tation, et surtout Te suc:cc, art eta la princinale activitd dconomique de la plupart Oes Etats antillais, l'excention C' in petia nom:bre de territcires riches en mdneraux qui exportaient dee minerals bruts, L'aug'mentation des investissements de capita= et des trrusferts de techniques prudent in pariode d'apres guerre a amend de nombre= pays a e tourner vers d'audreH secteurs, tels que les industries mannfacturleres et The tourismp. Cependart. d'tne facon gdndrale, l'aconomie de la plupart des pa75 de la rd:cdor continue d'eire caractarisae par la monoculture orientae vers l'exportation et apae cur les produits de base, agricoles ou mindraux, cu stir ces deux catagories Produits. Si le psage 6 'industrialisation a parfois en trains une riuction de la production an" help, elle a gaparalement encourage los pratiques agricoles a forte eonsommation d'anergie. Cette evolution a elle-m&me entraina une utilisation accrue des enprais et des prodatts chimiques dans certains pays de in reF;ion- Cu pravoit que la pflprsuite de la modernisation se traduira par un emploi accru des produits chimiques dans l'agricultare, en pertiCUlier des pesticides. L'impac de ces prodrits l'Anvironnement du systme tropical de la recion des Cara lies ii' ti as encore ate determina. Si, dans l'ensemble, l'industridaisation n'est pas encore trs re pandue dans la region, certaines zones locales qui servent de centres de transformation pour des matieres premjres locales on in portaes s'indastrialisent rapidement. En fait, 1 1 enpqraft que le davelopnoment de la transformation des matiares premieres locales, en particulier l'huile, pour les pays dotas de ressourccs, ou l'expansion des installations de transtordement et do transfers? alien des matieres Premieres importees, pour les pays qui manquent de ressources natnrelles, sent l'une des rrincipales strategies des pays en davelopPement de la ragdon. En outre, on peat observer une teudance recente a l'industrialication due au fait que JP Ciandes sociatas transnationales s'efforcert de profiter Ic bon marcha de la main-d'oeuvre et dans certains cas, d'une lagislation de faveur qu'elles ne trouvent pas ailleurs. raralllement 4 l'industrialisation et a 1' intensification de l'agriculture, certains pays s'int4ressent, a des deT6S divers, a u ' mitres sect de l'economie, quo The tourisme At les Oches. Dans container recites fles des Antilles orio . odiis olsnvurd e, ressouces de la miler consue l'une des r tit principales sources a.q. revenu national. En resume, atant donnd la diversitd de la ragion, it n' est pas possi-sle de formuler des conclusions gen6rales ear la sitaaton socio-econcmique si ce n' est. pour souligner sue in production des matieres premieres, l'intensification de l'agriculture et l'industrialisatien no cessent de progresser. Dans de nombreux pays, en particulier le recites llos no l'est, dont as ressources naturelles exploitables sent limites, un effort est fait -fl( O, davelopper le toarisme. Dans la plupart des vas, toutes oes aetivitas se superposent 4. des economies qui out dtd orientles vers The monoculture 4. forte intensdta de main-d'oeuvre, l' exploitation limitde des rem naturelles op. les activitds de subsistance (agriculture et peche). Comae bon nombre d'entre plies se situent dans la zone ..,,_tire, elles constituent une menace T our The milieu merit, (daversAment direct de dachets, modification de l'acologie COt1 re, mauvaises nratiaues d'utildsatich des terres, pollution par vole adrienne on par ruissellement, etc.), La recapitulation des diverse.; sources 6°- pollution marine qui figure ci-aprls ne dolt pas faire oublier due l' en n'a pas encore procada fz une avaluation complete des Trorblemes de la ragion Pt gap, par consaquent, les informations sent incompletes on irppistartes poar certains pays, alors bue : c d'autres pays on Possde une granule masse de donnees. Let to situation consilbue d'ailleurs la urincipale raison justifiant in cr4ation d' un proeramme so-:: 1' env ! dans la. raion des Carafbes. 7/sETAT/17CY,9, ragE Dachets industriels A part la contamination par roc^r V (examirae dans la section 2 ), sportante dans la en de: arailses, mais des proihmes 7navas dons ccrtar ondroitc, =bout cia voisiname des errands centres urbains ou indpstriels. Cc-_ prd dLes menacent ic daveloppement de oertaines activites 6cononiques, comma to tourisme at les peones, cui .,'rend:: _t de la salurita du milieu marin. -Le rtnme croisr ut an davelorpement industriel dans la ag_ -1. ne peat ma nquer d'accroItre le run de a:Esquili'ore si lion ne prend pas I. lamps des mean_ OS adaquates dmment le _;he : judidie= de ,_'emplacement des activitjs indcstrielles -Putures, c is 6e TII:Ltnoace appropries de traitemant at d'enlhvement des Odohets et le de process us tar hnologiques appropri6s, r T 7 a pas le pollution marine Les pans grandes concertraidu.s inaustrielles de pion se trouvent sur les cites In Venezuela, do la, CcS=f,..Eso, df_E.e.fue, de Cuba, se co= des Etats des "Etats-.._as qui bordent le delTe ldd Herioue, de Porto Hico, de Trinit-et-Tobago, des Antilles n6eriandaisos, les Vjergos anaricainos at de in .Jamaique. l' exception de la sone do San :Pedro ula, sue la cite nerd In Honduras, to diveloppement industriel des Etats l'hnZrique centrale est surtout aml en vets la cite du Paeificlue utet e vets la mei? des Antilles CFFT/LI=- 1979). Dopuis un certain temps, 9osc .lc,ets chimipues sent dijverss dans le Volta du r 19exique; la paupsrt provionnent d i :installations chimiquos implantaes le long des cotes du. Texas et Jr la Louisianc, ')e tableau 2 donne un achantillon des types et cam ouantitas de mats re daversacc, mrand noffsre des composas 6num6ros sent Iris totitues at par cons6quent rotantiellenent danmereua pour In vie marine. C,iam et coll. (19Td) ant prsent des tionnes montrant cille de= types de preduits chimiques industrial S, les diphs is polychloras (DOB) at les plastifiants a base .'ester de phthalate, se retpeuven dans divers organismes marins, D'extracti r les Iliraux -.Mau ) rToduit co tent des dachets nnisibles aux coosysthmes matins. Le rejet dens le mer des dc:; '_s de bones rouges provenant de l'extractier. de la b=ite due eratient certains am (UN/PI=d 1T(9), petit causer des dommages matins, en particullier ac:: r4cifs ccralliens, et tar consdnent a= ressouroco Tdddieutiques. T1 ajoild:er la destruction de la qualitr< esthatique des Piaes, dui 1-dnit leans possibilitas d'utilisation h des fins touristidues et rETEcraatives, mime, l'extraction, sur les plages, de salle destine as l'industrie du. h,eltimeniu lien elle n'introduise pas '1 proprement railer de polluants dans le nilieu marin, est .ne pralicue rnandue. ..'est pout-etre name inaustriel -le la pins destructrice Scr les cotes, CRT elle provoque, en de nombreux endreits, une --portante at irrversiLle des plages (Deane et ceS]., 1979), En outre, tto pratique introduit des particules dans les couches.d'eau, Elle petit aussi temporairement cos forte turbidita dans les eaux et recouvrir des communaut6s bent, dues h forte ProductivitZ telles que les raoifs s L. c one. en t r4s 41 g 'W . de I r4 s .g Li LI: etain d' merc•re ' ( en an) .1 page 20 : s 1 Li a . g a .4., ..... eg (1 CC tri VI F. a s....0 C) ' 56 1 , a) CD 0 CC ''' i l ` : ,' 2 ';', ,`-. trIt • CC --' P-7 .-, t-t a, ,-s ),-) , C ta, 1 .H CCC CD C) ,,,j '-...." ,...„ ,..-, CC C) c.) Cl .1 t) • CrD. CI v.:: ' aD IS, ..tat (7, CD 1s 1 CCC (,) ,..„) il., I ',{Li CC C' .. L, i<-. I, tH 1 tt, t—t .._. 0) t-H CC 4= CC CC CD 1-i (11 : ...1) -P M ItCC C.! r) )-:‘, ,..c) :-1 Oi r),), r-- C I"- CC' 0, 0 0 • CC) • t4.,i" ±.-s C.) r-- I 4-1 1 1, 1 CD 0 CH C) CC rCC 0 CC C(1 ,t1) a, CC (11 CC CC ..ri C C 3 0 o .111 I a, ,a-• c 0 -,-= ,-1 C') __ . cr • --, •,-.! ..... a, t.17 co CC c_.) ,G.i a, 0 -,-() -)--' fa, CC (.1 ))a) ,,-s (2 CD r ,-0 g CC a) g r-) . La -,I ): .) it-4 CC g -.• g rd g o rg a; cl li g . 0' a) ca , g, i -ra .d 0 CC -, 1 7-, 0 , .c? (ii STi , , CC c.'t H '"' g CC k 0 7' .. '-' a) 4 ) ,, 4) .. ri (... 4-_, ;---s • _.,' ag rn E. CD -E( '' 0 0 • 0 0", CC (3, E/CEIAL/PW.3/LAk6F.4 rage 21 Tableau L iSTE PARTIELLE DES IPODflITS CHInquEs DONT 22 PIEVERSEMN'T DANS LE GOLFE DU PEXICa A E1 2.daENDANT T.TNE PEI.IODE DE SEPT liCaS PAR L'AGENCE POUR LA PROTECTION DE L'ENVIRONNDIENT DES ETATS-UNIS (EPA) Usignation En r6:ipients : Sodium metallique . Calcium m6tallique OxyCle de calcium 03de de sodium Cal a inertes 60 13 4 13 4 8,2 x 101 1,6 x 10, 5,5 x lo' 4 1,6 x 104 4,3 1,4 x 10( 1,3 x 10 0,2 3,3 x 10 4 de sodium) 6,0 9,8 x 10' rdtro-6 benzoique (Sel. de sodium) 0,7 1,1 x 10' Acids dichloro-2,5. nitro-4 benzolaue (Sel de sodium) 0,8 1,3 x 10 0,3 0,005 0,01 0,4 4,9 x lb" 10 Deversement direct Acide dich1oro-20 benzalque (Sal de sodium) Acide dichloro-2,5 nitro-6 benacique (Se Acide Aodde dicaloro-2,5 nitro-5 benzolque (Se de sodium) Acrylonitrile Acetonitrile Nitriles de base 0,6 . Acide cyanhydrique 'Sulfates en (NH4)2SO4 ‘ h4thancl Propane] :1:--batansi Dindtrophinol Diniirobendue N: -crebenzene Aniline 0iicrure de methylene Formald4hydo TerephtaIate de sodium Ethyrene-Sdysol StyrSne sulfonato de sodium Trichloroposare Ether de tetrachloropropyle Dichlorethane Trichlorethane Dichlorobutane Autres produits organiques (surtout composes de Thiurame) Antres composes a base de Dachloropropene Dichloropropane Cnlorure d'allyle ilichierhydrine Cljcsrins Teitrachlor6thare Tsichlors"thylene Tetrachloretbrylene Source : 1187, 1975. 1,1 x 101 2,2 a 10-, 8,6 x 10'; 4,7 1,6 1,6 1,6 0,01 0,06 0,001 0,01 0,02 0,1 0,1 7 7 1 22 6 10 25 30 1,0 1,0 a 3,5 x lti: 3,5 x lC i 3,5 x 10:' . 2,2 x 100 : 1,3 x 1C2,2 x 1.0 2,2 a 10. 2,2 x 10,; 3,2 x Y; 3,2 a ,,,, _..4,6 a 10: , 4,6 a 10-) 6,8 x 10 3,7 x 101 1,4 a 10:, 4,2 5,1 x 10' 3,2 x 10' /127)Y. 7/1-_, Trr. Delchets -mnagers On sant cue la pollution marine ertle Par les ch7chets m6naers provenant rrincipalement des :ones urbaines constitne un probiLme commun l' ensemble do la r6E7ion, qui concerre touter los grandes voLles de la r6gion. :)ans certairs lieu:, la pollution par has sour di ,..'out a entraen6 un risque potontiel pour la sant humaine et is milieu marin (Wade, :den sn'aucune etude syst4matique n'ait apparemment i faite sur leo Pratiques actnelles des a&glome:rations cetieres en mature de gestion des d6chets, 1l ressort is donn6es de 1,97 quo moans de 10 des rc',seaux d'6gouto `talent alors dot=;' d'installations de traitement. Il est probable quo ce pourcentage n's pas chang6 (Thctrico, 197(9). Les donnes fournies par les pays de la r6gion sur les , seaux d'assainissement des zones nrbaines soft expos6es au tableau Compte ten-: du petit timbre d'installations de traitoment qui sent actuellement en service et des estimations selon lesquelles les effluents prodnits par une population demillions d'nabitants sont 6:arers6s sans traitement dans la mer des Zntilles (Lutrico, 1O7C)), il est douteux qu'h court terms la capacit6 de traitement augmente au meme rythme quo in population et in nroissance industrielle. En cons6quence, on continuera de d6passer napanit6 d'assimilation des caw: naturelles, en particulier cello des lacuries cetihres et des ostuaires. Outre la charge d'effluents domestiques provenant des centres urbains loci x, d'autres problemes sont taus is par les nombreux betels de tourism° implants dans toute la r6elon, en partinulier dans les Iles des Ldtilles. Uombre de nes hetels sont 'dc 6s d'installations de traitement flu sant surcharg6es ou mai entretenues. Il en result., des d6charges d'effluents au voisinage imm6diat des lieux de baignade (hood, Enfin, dans de nombrenses parties is f :ion des CaraIbes, le milieu marin est fortement nontamin Par les d6chets di'origine bumaine et los ctr.charges d'ordures provenant des navires (mood, I "). 2.z"; D6che,s agricoles Les sources de pollution du milieu marin r6sultant des activi-Hs aericoles peuvent etre sommairement classics dans les cat gories suivontes i) engrais inerganiquos; id.) pesticides; iii) effluentsligaides contenant de fortes charges de matnres ornaniques (provenant d'industries teL que les raffineries de sucre et les distilleries de rhum); iv) icoulement h forte teneur en limons rsultant de pratiques n6Yentueuses d'am6nagement dos terres (sette catorie est trait6e dans la section O.9), Lien que l'on ne dispose nue de donn6rs asset fragmentaires sur 1' importance de ceo sources de pollution, certaines indicotions permettent de penser que la pollution d6coulant des activit6s agricoles existe dE::jh et a peut-etre meme atteint de graves proportions. ' Les principan7 engrais inorcanidnes empE.cy- us dans la r4gion des Caraibes sont les compos6s azot6s ou pnosphores on la potasse. Lo volume de la consommation pendant deux p6riodes t6moins est indiqu6 an tableau (Uotions bnies, 1E)7P). La lixiviation de one matires par la pluie entrain e un ruirsellement h haute teneur en Iiciments nntritifs. Ii en r6snite une outrophisation des fleuves et des estuaires, l'accroissement des 416ments nutritifs enirolnant une rapide prolif6ration des al goes, suivie d'une forte demande bioloique (LDO) lorsque la prolif4ration nesse et nue s'instaure ;"?'a „t processus de Lion quo l' mannue de donn6es on chiffr6es, on constate l'existepee de ces Problhmes dans certains pays de la, r6gion (airai9 1W Y) ]'CLPAL/PROY.5/L.Inf./ page 2 _5 -• , Tableau /, Nr5mbre d'habitants desservis par des rseaux Cans la r4gion des Caralbes Ps ula- ion lain. desser'e (n m10iers d'ho - itrnts) Pays Poilreentace Antigua 0 Darbade 0 EClize H Colombie Costa Rica :- Cuba (=;:-) ,t• , o O 27 1 C50 21 26 -i')o 259 i ,-; -, 10 15 725 11 /f , 110 1/ n 11 Honduras 0 0 ,4R -,/-',") .,5 zi'A--) 21 155 7 51 12 'e3 ')7 0 0 0 .5_ 31 5 05 17 ,", ,, 1 554 85 25 21 r 0 0 ,-) 0 0 0 Jama1ue 0 0 (--,y 292 27 52 5 267 /;n i. 16 ,)f Lontserrat 01 Et. Christophe , St. Vincent Trinit6-et-Tobaao Venezuela Source : Reid. 1979. .--1 51 Haiti Ste Lucie 5 10 Eli 51 1 . Guyane Suriname 0 2 9F8 , ' ; , La Grenade Panama 0 0 5 ) T,1 Salvador ricaragua ,-' 1 21 , - P4Publique dominicaine Nexique Pourcentage de la population totale , W Dominique C;Ilatomala PoPulation totale desservie (en milliers d'habitants) -, 5 v, --) E/CEPAL/PROY.3/L.IIII.4 page 24 Tableau 5 : Consommation d'engrais dans la region ;des Caranes en 1976/1977 (en milliers de tonnes metriques !PAYE Potasse (K,O) Phosphates (en P205 grafi `s azotes (en N) ;Bahamas 0,5 0,4 ;Barbade 1 ,5 1,9 0,4 1,2 0,6 ; ;E4liae ;Colorable 34,5 549 3 69,9 ;Costa Rica 16,8 40,0 10,4 116,0 175,6 57,5 19,4 15,0 21,4 Cuba 1R4publique dominicaine E1_ Salvador 8,7 ;Guadeloupe 3,2 1,9 3, 0 Guatemala 19,0 19,4 26,3 Haiti 0,1 0,2 ionduras 5,4 13,0 9,0 Jamai'que 5,7 10,0 7 ;Martinique 4,1 5,3 6,4 50,0 392,2 223,8 ;Nicaragua 8,8 17,0 14,0 J)anama 7,5 14,3 4,2 St Christophe-Nevis-Anguilla 1,2 0,2 0,5 Ste Lucie 1,2 1,0 1,3 ,c3 -L Vincent 1,0 1,2 0,4 Trinite-et-Tobago 2,4 5,0 0,2 0,2 0,2 22,1 46,8 itlexique ;Iles vierges americaines Venezuela 40,0 Source g Annuaire statistique des Nations Unies, 1977. E/CEPAD/PROY.3/L.INF.4 p age 25 D'analyse The tissue de dertains scrraniles des recifs In olie In Mexique • at de in region dee Bahamas a rmeli la presence 16 DDT et de DDE (Giard, 1974). Sur les trois peuplemerits c'est dans is gclfe du. Mexique quo la coneen7 tration de ass residus itait le, tlus forte. inn autro (tuna gar le plancton et cur diverses especes no crevettos et de. prissons In'nun in nonisue et in nerd de la mer des Antilles a mentre, sue le EDT atalt largement repandu, lien du'a des niveaux generalement Paul s. Leg cencentratiens les plus eloyies not eti observe:es dans les echantillcns -, 75.=rii des zencs cetierog. Outre les apports d'oriEine locale, cos comusse neuvent avrir to transportes dans la reion des Carailes I partir d'aurres reiTions. C'est ainsi qu'on a preente dee Jennies montrant qua le regime I' 11Th de la r4gion do l'tlantique amine le Sti;pt d'un volume d'hydrocarbures dhlores csmparabis a celui due les grand leuves v6hiculent lane in nor (Bidleman et Olnes, S)73 'Jindom et Duce, 15'76). En consequence, is circulation des vents dans le sres des aignilles d'une mcntre autour In centre (1P haute pression sun constituent I aarait peur risc-clIat in transporter ces composes sous forme d'aerosels l'Euroe gt de l'Amorique an lord yr les basses latitudes in l'Atlantique st an arall Une importante etude oar la epartition des re;sidue Jo pesticides dans l'ecrsyst-6me est. en ccurs en. Icanmir p mai elle no porto pas our in region citimne. D'autres etudes ant ete effectuses en qui concerne l'application de pesticides an eaten at I d'autres piarir. rThivieLlo l'Ameridue entrain, macs aucune ne traite In niVeaU de concentration et de l'impaot de coo substances Sur le milieu marin (Davies et coll., 1975). Commr on Prevail an accresagent de l'emploi des pesticides lane in region Jes Caralbes, ii fauar-:it prendoce des noscras pour ilaborer des programmes pilotes de surveillance dans los zones seasceptcs d'tre centaminies, on vue de daterminer les niveaux de conatration et leur Mc-accumulation dans les shaInes trophiques des comnmmautis marines et r_u' tis. ) Aux itntilles, l'une des prinaipa1cs cultures est eelle in la canne a susre dui fournit le Susie an le rhum. Sum' certaines Iles caracteristiques, 30 des tnrres arables sort consacr4es a se type do culture. Sur une lie an moins 7 la Barbade - les plantations de I eucre reenpent en permanence plus In 50 '/0 In in superficie totale in rs:..Ira los substances potentiellement polluantes habituellemrcnt iii -a I l'aricaltvre, l'industrie sanni l rejette de grandee quantites I' can I, in-ct haatnsiTue aes 105'i n so idles Isis inc la bagasse an les r6sidUs des preeses a Iii cc- (datedj, 1978). 2.5 Polluants vehicul4s Par sens an In volume.total a caax d(reier dans la earle in region des Caraibes par les fleuves est d'enviren 2,ecc ki1J5 par an, soit 2,8 x 11 15 litres par an (Martin et M-ylinak, 1977). Deux n plus grands fleuves du monde, in Mississippi et l'Orenoque suet inclus dans se dalcul. On surveille sctuellement certain.: fleuves de la Colombia In itexique, dr. Ssetemala et des Etats-Unis en en e '10 decrier in presence de divers polluants ea d'itablir des paramtres relatifs aux polluants. Copendant, leur =ban est encere trs jusqu'a present (OMS/PNUE 1979). La ;surveillance et le eon8er des deversements dr prlluants dans les fleuves Lab les calla alimentent des margroves, des larum.es Ls I ces, u.s estuaires et des recifs eoralliens rris- ntentn IsTrrtance partieulire, cc fait que ces zones anr.stituoa la principal source de preductivitc: biclegique dans la rec4on des Caraibps. Crest ainsi cu' on sfessnale due, dans de nombreux petits cours ii can, l'accroissement des charges sedimtmtaduss rest:iitant Je l'erosion ftu eel a ite fatal aux ricifs do eoraux et scar astst cTimediatats sad subissent l'influence de leurs oaux (Joh.ar.T 197t,. E/CEPAL/PRGY.3/1.=.4 page 26 On trouvera an tableau 6 un resume des donnees concernant certains des principaux fleuves de la region. 2.6 Pollution Par les hydrecarbure s La contamination par les hydrocarbures est, semble-t-il, l'un des plus graves problemes de pollution marine dans in region; elle est etudiee en detail dans un rapport distinct (OMCI, 1979). La production, in transformation at le transport in petrole at des produits petrcliers constituent la plus importante activi:te economique dans in region des Cararbes. 2.6.1 Production • La region des Carafbes est pctontiellement l'un_ des plus grandes regions de production petrolire In monde. Les zones de production actuelles cu. envisagees terre on on mer se situent le long des cotes du Venezuela, de la. Trinite-et-Tobage et dans lo golfe du Hexique. Pour 1' ensemble 4 la region, s pres d'un tiers de In production totale de petrole, soit 3,1 x 10° barils par •jour (en 1976), provenait de Puits en mer (0MCI, 1979). On prevoit une expansion considerable; d= deux pays seulement, 38 plates-formes d' extraction en mer sent en construction at doivent Otre implantees-dans les 18 moil a venir (Ocean Industry, 1979). En se basant our 1' experience, on estime qua 6,7 de la production totes le des puits en mer se repandent dans le milieu mann a la suite d' accidents d'oleodus,' d'explosions, d'incendies Jo plates-formes, de debordements, de defauts de fonctionnement et d'alAres defaillances mineures. C' est a des accidents de ce genre qu'est imputable le deversement, dans les eaux de la region des Carafbes, de quantites estimees a 76,6 millions de handle de petrole en 1978 (OMCI, 1979). La figure 12 indiquc les zones oil los risques de devercement de petrole sent 6- e- yes in fait In in presence d'installations en mer. l 2.6.2 Eaffinage Outre les zones d' extraction en mer, les raffineries tie petrole et les installations connexes constituent une aistre source de pollution dens la region. La capasite actuelle de raffinago dans la region des Caralbes est estimee h 12,2 x 106 barils par jour pour'un total In 75 raffineries (OMCI, 1979). Bien que lion ne dispose pas d' estimations sur le volume des dechets petroliers aue les raffineries cOti, 'sres des Carafbes rejettent dans l'environnement nanin, on pent extrapcler a partir 'los tonne ;a, concer=t a'autres regions. C' est ainsi clue Tors dune recente etude cur une petite raffinerie cOtie re au Moyen-Orient, , on a constate qu'une quantite equivalant a onviron 7,5 barils de petrole 6tait rejetee chaaue jour avec les effluents provenant des processus de transformation (Cramer at Warner, 1975). Les donnees resueillies pendant neuf ans sun les operations effectuees an terminal le Milford Haven, an Royaume-Uni, font apparaTAre un taux de' deversement de 1,1 baril pour claque million de .barils traite, ce que l'on pout considerer cometo um taux tres faible (OMCI, 1979). Si l'on admettait ies taux analogues pour la region des Cara7bes, les. pertes . resultant do l'exploitatiom des raffineries n'auraient qu'une importance locale. E/CEP.i'lL//ia07 ( Tai,loau le 11 ee sadimer_t3 cdposCs par lee fleuves RJ, R:23y..Houe et la mor i1± LC1 .2saet sdimenta, epc.:,cif12,7rae i113: , . (7.n 1)C -_12 221_sniPfli .2TalLolljacia Brazo ( Thx) ColoraCo (lex) Rio Grande 1, trs faible=i 1 VUEZ!in,_ r4noque r d. SALV:,:rk ho Grande a Noscoco H (li,TIDLR_LS hol-oteca -_ L 1-eventazon '7]rande Viejo 1' Valors eni rain . de2J tarrages - liartin et -Ileybeck, . LNF CEPA:fi/ OY . paFe, 28 MCKIM. \t7 } tel ; t(D .41 S. ° • e P , j , t4 31'5 - 1 0 Fal rd ,'----, CO '0 14:1 CD ;-''' L' 0 r—I t'-, `g LI.' 71 'ID . . - 4 , 0 fl l "1; ! . 1. 1 ro _____a ,' 0 i, — - - 7, . a ri -P Tri P s a) — PA 1 cy, , .-......---- 1 { ' 1 _ ' t ri .? -:. t I ' • i -I .... • ,---\\ ------' -__:-, ',----4 <'. -t I ••`(1) l' -. A . ",... \ s . , '.., Ni 4ti'3 1 I , A.N. • a) .,, . — --:----r2c-t---r---,T- • r-1 (/':•• J., . , • I 4 I ** . ---,--•,,,-,... ' ......1,...(''...... t/ i +1 1 ji 1 t ' . 0 ' .7j_ ) ,. ,c--a 5 0 / •.. ; ,j .....• 1I 0 I .0 ,t : ;, _______L!„.....--------- Tr.) 2-1 1 1 --- ', 7 el 1 1. . 4 ' .--/;,,,,,....,,,..-•-• '..• • e"'s---- . r41!`i . t a) • : t 111 A fa ,. •,-I Cl '':•tu .0,. . . . . . . . .,.. • CO "I . ,..1 1 II ,7 : ; 2 ' N''''''40---..... ,,,, °C 4 ,:t co ,..., Co r t -....„,,, . 4 . .. C" , s 1-•i i "4 ,__.... !Xi r 11II 1.',, Cl ,C4 ----_,.....) t '.c...4 CD I .L. -C r4 al Il 00 ,a) (7, 0 7 j 711 T , oas la r -s diou Joe re los activils"fs de lransport de ptrole irca ',17ransport du lean - pao-essnt du ven-Crient, de l'hfridue de 1 'Cuezt et de l'i,friate Ce 1.0, vers. ied -ys Lse-tsio c.--Zescsm -st par ptrolier f&aalY,, avec s,..s aro.6 - pc.,2 le le trass1.:(-)rdemont ou le drf:ohargement par chalaud, f_:ra.-sfsport ult6lrieur Jrl. navirez plu.E: petits :Jusqu'a la cote des HL lransport par ut du cdsrole :rut or Jr produits raffin6s provenaut Jr Venezuela el/on d'ar.ba de C=acao et d'autres sites verz divers marchs mondiat3..):. Transport par mar dad t provJ:nant de l'idaska very les raffineries ams sicainos du polio Jr liexicue, deo Iles Vi:12,s,es on de la cO)to 1 orientale des Etcts-rsi e •- adapt Par le corn l de Lanama. Ic l'avenir. la rC261on ps. • a-usi devenir une inaportanto vole de po or a Pour le transport mu P.,Tftrel,. 2- .ut or Jar prodtits raffinc;:s provonant Jr h.axiclue. Crutre cos ,rando itindssuds, Ths Cot.oTtes sort (faleme-nt at transport Jr pjftrole bunt et psoduts rafZins rare les nombreux pope corsommateuTs Jr la alaviror mi1.l1,2es de :?".trale crud tsonapsrt: olsscte :our .c cm ; les roux de Jr r, T:sion des 2- fsfTSes. c.e volume enendre rue circulation relatisement intense do sa:ssirea dans. In r...Eieu. Ies drTfplacemeuts Jar p4troliers Joe:: leo ode' arm ii Cite ur au voisinae., de cc Join: -sorts aujmentent les risques d'acaldents dans -s; zones. Les fisf-t:re et 11s indiqueut cc:: sane: de risque -11„evr- or le tasles-montre les -.Joists pro'caties d'impact des da:2.yerselueuts aculdentel, dans len•se.s de risc:He dicvc entice les d4versemesSs a iii -Liftsaltant d'accideLts as,x u, 1troliers, In: a: tin: de ballastuelf r,,':toys[,70 dos usvircs;, de lavoe des citornes et d'entre et de sortie des cm ma donne2 lies a d'impointa rejets do Pr-Tl.role dans certalna ports. ..0 cu rl dans l'htlantique et los Caralbes de id p4trollers proveaant .r. 1 des citernes repr(Jseute la plus imcortanto source de pollution zystl:IT.:-,is s Jr milieu marin per les p / to' alicia et l'oh -cense ou'il est responsable des Isouluf et des tae -Les de cordon cue l'ou, volt 1r4quemment apparaitre zur .1.es 21,Etses de la E:er dud Atilles et du colfe Jr Idexiquo. elolf, les estimations, les da1Voraements du pOftroc provenant du lavage des citernes dans lea can:: de la r"ion des Carolbes pourraieut otteidre de barils par an (a[f_CI, . ft.)at.. age 31 T.,. Wr.riXtiolftrOglifir.INAWAIMM* weotoonews , ;PI A 1! • .4 —ct. ...,-.- C CD ' 4;- 4. 444 _ :_ 7.- co 'rn ,— '11 C-.; flO ca E.: 0 ,:; -co' E:.;‘,0 ----0 7..1 t-7.:_. „7 0 0; SO 41.1 7- ','-. s ,.... - S.- ;0:------- 42:1. 11) : , T ,T; „... ,,. fcl„ 17; ...: 1. C :,... :4•; :T.-9- : ; '..... ,-.,n :1: , , - t : 0 a v ,;6 C) (.7, C., C.7` C..7-- 41 C ,,-,. 1---- -,.1) 0 go- co .c..7 r---- :1 C, , . --g 0 0 '43r- 0 . .4, sg ' -+.., •r- 0 ar C:717 ) CD C., L., ......, c-: cl Cl/ ,.....0 C0 17, DC - •;-.; Lt , :.' C 22 C' C-_- C. •:.7 - ,••-• ...• 1.7, ,f.: :c.., C) .0 cc; _ -0 0 0 12- -,- 0 C;., `..., l) ' .) -0 -7.4 -0 -44.J -,...) 'CC - 4.... .„..-- *56) C40 -4...'4 44. 7 (4) -4.- C144 0., 44.4.4 -0-' ---4-, .,- ,..---L. A, C;" -CC: ,-, , .,......., 0-4 Q -; ; -4:4 ; ;;;. .L. ,-;.,. r 0 C19 4.`,11 CSC -,.... Q 47„-- 04:4 1;;;S:;„ cO 04 4.4:A - . C-0 . is\ TAP S.- 04, '4 40 S._ C- C., ,:t: -C 4' z7) .-1 . . '•'.7.1 47.1.11 al' ! , \ or, . • • ---1 ;;,;,.../ .. .1 4 .0 . , ,.; • • _ 4. , — \-4-7•40L-4".'44 ,r1 , t "i ,,,..: .....,y \ --1-, ., • ; 4 11 ••ts ' ;`• ;it"'43) 8)(3 . ‘• w" ••••:. .•-: ic0 444,4, -44;4 4 41-'-'\ 'S 1 .L. ' '''at CCC IC ' " 7; 6. ,t-trNt,t( Lt-tv ; ttt' 2 .t„ I , I 1 ;;NP.-'4,;'' a C;r‘ ;;'; I 4 S 4 44 c-.11 • ; ; ; ; .26 ;‘,- ;..., \‘, 1 7..CT ;44•••'. i.' - ; -, 1 f . , ,0444.44.,..001=4.1- =0 --00.7-400:04 ; 1 440501100.11m01.016, l' i E/CEPAL/PROY.3/1—INF.4 page 32 0 qi/CrilL/P7,0Y.5/:,1_71 53 Tableau 7 : %thes proontant et risaue elev4 de deversomert d'hydrocarbures d'impact probables Zeno d'impact prcbafie f:ene dc risque 41ev -ceidents d'exploitation en mer Texas Cl to lU lenas Pouisiase Ctes do la Lomisiane et du Texas iNexique (nerd) l'iexiclue Cu Toad et Texas exique (Campeche) CIte meridionale du golfe dsa hexique, Lexiclue dra Nord ou Texas Trinit4-et-Tobago Trinit-ct-Tobo, Grenade, Venezuela venezJesa Venezueie, _Activits de navigation 'Passage d'A - ged Iles Vicrffes, ftrte hies, Hispaniola Passage des Iles Lahamas Bahamss, iTHe-Hde, Guba, HaTti Zone d'aconage des Iles Calmass Iles - DrAret de Floride Fleride, Hprd de Cuba, Bahamas 7-)4troit de la Jamalque Haiti, Nuba Jamaique las .Larahailds VeneueTh f'assage de nona HispanicJ ' e Bonaire, Venezuela Antilles nerlandaises Chenal d'entrde du sanal ds Saaama Ccsta Sainte-Lucie (nord et snd) Saint-A/incept, Jharuinique, Sainte-lp Isdes e(tidentales Texas TE,XQ:1; None d'aeorage Hi r la cte rTn, go -Ife de Louisiane TexaL, Lot*zianc Tellsole, Grenade, Venezuela itroits de Tririt et de Pas;tagt des Iles Windward Cuba, Jaczial,due, Caimanc Est du Yu oil: 1(7:n1n:rule du l'aostgin, Floride, Cuba : du Yacat, Tn, gclfe Leuisiane du loonia, Guest 1t i'acata'L rje des ports Chenal ncaar (Voir la figare ,$) los 7:jaw; humroIrd Bahamas Freeport (I) Bahams, Has.sa (?) - 7,outh Siding Feist ( SchaLas, Ne?ido Bahamas, Cloride E/CEPAL/PROY.3/L.INF.4 page 34 Tableau 7 (suite) Zone de risque eleve Barbade (4) Zone d'impact probable Barbade, nartinique, Saint-Vincent Cuba Caibarien (9) Cuba, •exique, peninsula du Yucat6n La Havana. (10) Cuba, Florida, Republique dominicaine, Haiti Santiago de Cuba (11) Cuba, liepublique dominicaine, Haiti Republique dominicaine Bani (12) Cuba, Republique dominicaine, Porto Rico, Haiti Saint-omingu s Jamaique Kingston (17) Haiti, iles Caimanes, Cuba Mexique Coatzacoalcos (19), Tampico Tuxpan (21), Veracruz (22 Sud et Quest du golfe du Mexique Antilles neerlandaises Aruba (23) Aruba, Venezuela Bonaire (24) Aruba, Bonaire, Curacao, Venezuela Curacao (25) Aruba, Curacao, Venezuela Colon (26) Colombia, Costa Rica, Nicaragua Panama Porto Rico (27) Guayanilla, Los Mareas, Port. Yacuboa,.San Juan Republique dominicaine, Porto Rico, Iles Vierges Sainte-Lucie (28) nartinique, Sainte-Lucie, Saint-Vincent Trinite Brighton (29), Galeota Point (30) Point Fortin (31), Point-a-Pierre (32) Trinite, Tobago, Venezuela S/CF,PWPROY.VL.IHF.4 fs.sSZe ileas: 7 (smite) rSeno de risque alo-ca 'Sone d'impsct probable I-- Corpus Christi, Texas ( Port 2..ro:sss (SS) Texas , Houvelle-Sr16s2 , -1.,:eato ,r S) Louisisne Venezuela S:itagrsola (50), 0muay (y D, c1 LO (52), J.:..aj° Grands '55) Capure (54), Car-oila (55) Vnezuela, Colorable • Triniti, Venezuela Iles Vierges Sainte-Croix (70) .Anticua, iapublique dominicaire, Porto -A.ico Lavage de citernes, daversement d'csux de ballast ocantenant des hydrocarbures siers . 'ravage de citerses des 1 )ose dirigeant rowsleo .dtsts-e -,is, soonsge en mer et dass Icp. Texas, Touisiane Laysge de eiternes dee pat. revenant To la region des ormaibes sprs -.,conti.go• es taor et dasa les newts Venezuela , Texas, Leuisiane, Tans-To de eiternes dos patr tors revePant•de is c.te s]st des 5tots-ilnis ot 0'.J.Jtroe Indes oscidentales, Venezuels, naerlandaises Trinita, Toboo, Souree 01CI, 1575 ilenique E/CEPAL/PRCY.3/L.INF.4 page 36 3. EFFETS DES POLLTIPITTS 'ENVIRONNEFEYT MAIN DE LA REGION La region des Caraibes cot appelee a connaiTrm ec nombreuses activitis de developpement a l'avenir. Plus de la meitie ars pays de in region sent des pays insalaires, qui sant done fortement tributaires des ressources at milieu marins. Il en est de MME., Lien au'; an meinere degre, pour is pays non insulaires de plus grandes dimensions. Les pays disposant de ressources petrolires impertantes oat l' intention de divelopper des industries lourdes a fort:: intensite d'energie, telles que la petrochimie, la metallurgic: du fer, de l'acier et de l' aluminium et in production do soude caustique et de chlore. Certains pays prives de rescources naturelies s'efforcent d'attirer des raffineries non alimentees par les ressources locales, des industries pharmaceutiques, ainsi que des industries legeres et des activites de tourisme. Four diverses raisons, notamment la facilite de transbordement, les facilites d' evacuation des dechets, la presence d' eau de refroidissemeflt, etc., rye scat surtout les zones citidres Tui se developperont. La quasi totalite des activitis touristiques sant orienties very les cotes et continueront de l'Otrc. L'urbanisation des cites va de pair avec leer developpement. Ces tendances risquent d'accroitre in pollution dans les eaux des Caraibes et constituent par consequent une menace pour les eelicats ecosys-Cames cotiers dont depend la majeure partie do in productivite biolegique marine de is rigion. On a deja mis en evidence l'importance que presentent les divers ecocystemes cotiers du fait qu'ils fournissent les elements nutritifs necessaires au developpement des ressources halieutiques Unities de in region. On no dispose actuellement que de donnees fragmentaires concernant l'impact des activates de developpement existantes nu prevues sur l'environnement marin de la rigion. L'absence C' informations sur les incidences possibles des activities de diveloppement sur l'envirernement contribue a aggraver le problme de la pollution marine, car l'absence d'informations permettant de diterminer les consequences possibles sur l'environnement, n'incite pas a contriler ou I modifier les activites de diveloppement. Prenons pour exempla une Ile dotie de vaster 4tendues de mangrove favorables aux rcheries do crevettes. di l'on ignore que cos Ocheries dependent de l'existence d'une mangrove en been 4tat9 celle-ci peat , )tre decimee pour construire des ports, des centres tcaristiques ou d'aatres installations, ou mime explcit4e en vue d'extraire les matariaux analogues in tourbe qu'elle reale et qui peuvent servir de combustibles, come on l's procs( dans certains pays. Ces activitis peuvent aboutir h la raine des pO,CherieS- de crevettes. On trouvera ci-aprs quelques observations generales concernant les effets des polluants. 3.1 Effets sur la sante humaine Les principaux effets Jo in pollution marine our in sante humaine resultent d'une contamination directe par exposition a l'eau polluee, cu d'ane contamination indirecte par ingestion d'organismes qui oat .etc exposes l'ean polluee. On sait depuis longtemps que I'apparition d'infeotions virales et bacteriennes est associee a la, consummation de mellusques eras ca. insuffisamment cults provenant d'eaux ctires polluees (Lumsden et coll., 1925). Des etudes effectuees sur les rives de la Miditerranie et des Etats-Unis rev lent que la baignade dans des eaux polluees par des effluents d'gouts provoque des troubles intcstinaux, des vomissements et des diarrhies; dune un faiblo niverad de pollution or les ear n' d'egcut pout crier pour la sante des baigneurs un risque qui peat Otre precise et me sure (Mason et Mclean, 1962). E/CE1AL/FROY.- /L.EU5 BaTJ', O{utre les maladies causees tar : .es ..ruanismes pathegnes, des offets nuisibales cur 1 uvent r{' suleer du con•c. :a- avec 1es organismec esass: , eaux contamhu"Te par des substances CsSlT5if5 n n: rsnaLior adebars de la radan Caralbes, des accidents aueuTdels to crc-d- a9• c acctn: uns largo aub11-- rtt' cnt 5 , caJec par des organismss marinc contaJolc: par ' pesticides, las daitylec pelychls, le meroare ca. le cadmium. in inns. ddspose Tat l'infarmasit- tr1: limit:ed sur dl:tenJue de la pellution dos: r. eauy cO:tVares des .daralbes par 1, .. 't)uelques rapperts an -7{{alalirc faiscrt :{tat de ni-lcax de pollitHut utteruce-I]tr,ant da.na:ercaax Tour lc ran{: huratdn... dans riusieurs bF{Jes )1)-- la. :3ir'i JP, dans du )ii de hinty•Td, cn a dj{ccuvert des faux dcact:rions v:. cur - dnt le riyage st{ptentrianal du pert, et la destruction de certains peicsens { a'_ribtaric 1'{ une forte concentration de bas‘trics (Wade, 1972-75). On mancue ontir nn' : r2priddyt7Hfsiques permettant un rapport entra ) Tdall: " dos eaux des plagas et la. sardt() des baigneurs, c 'nen aue des rtudes seiont n - entreprises cur cette aucstien nCulaa, an )olembie, an. -Venezuela et dans d'ent-os -says. On a siKnal4 des cas dentdscott_t=act dus 1a. des crustac4s, coquillac7es it poicsens dans la rj:gion, dont certains S'S i r4s 1) l'utilisatien dp pesticides (Ali, 197). Certaines incaii±is 'i.n(.t.rt niveau :11evc-7. des :'tux dourds on l'on pcnsa ou'il exist de fortes ccancentrations t•c njtauy dans certainec zones. Ctspondant, in n'y a ga1 cre de do onni'les sum le ! - ,tiveau s- anent jc ces su-estances, 1{{ )'exception d'nun petit a nlmbre d'tudes rendant 'oa, e dts oatayses effectdes zur des pcissons I d'autres organismic marins (Ma .elf, mu )I al (Ciald ot cell., 1971, 197 (idam 1974; Baird et coll., 1971_5). It- rs in rcent Cellocuo r(gdarel cur la pollutian marine, en a soulign , :jua 'riti sanitairet. cencernan± dae ux ainsi tjue 1 - 3 programmes Is surveillance do is cualdt: t dta risaucs sanlinires petentiels conLinddatleni IL faire gran dement d,T;faut dans it nt9ien Hes ""ran ()jtIKCO, 1977). D'autres pelluants ax), -'-mm i1- Tolychierrac gue les mjsaux: Ieuras, les ti (PCB) at les hydrecarlaures chlorrc ouvan'- Otre prjsents hares le milieu) marin, en particulier pr1s des codacent,dpetienc Inductriolles des cotes. ( nc dispose pas d'1nfer) an atians {{9:_rniralcs conccrnant les nds• rax je an polluants, leur 1:1oaccumulatien {vtntdella dars Ian orgarid{ne• cortanm{'{s -jar l'homme et ieurs incidences sur la santi: e putaieue; toutefois, un ret{pert 1. nal: niveauy 'IL- Y:c de gercuro dans la baia dt art1iagnt, en Colcmti, (P U{), '). 'It'fnn cur les c!ctsystd,ties Bien seient one ors- ass{ cares:, cu sat: apparaitre peu peal d-c' rapptcrts concernant l'offet des ecliutants )' Les :cesjstmes marinE et cO)tiors de la men. Ics effluents fortoment sin-t{ts an TaPires sraaniTacs provenant can eaux d':{{;outs " n'ayant subi au'un Ira: Sri,' print:Hoc eL 1es 5t7ver5ement de 1,1chets industriels sant m's) onalalos de l'aug-mentation a onditicns atietiqunas et de la djA:rioration cn:role du port de Kin{cston WaIe et ccil., 72). d:varsament d'eaux so'{: n'ayant subi alu'un traitor:d(,nt secondaire asoci 55 dracas des fonds, a cntrain une {crave dradaticn de l'environnemAnt J.aans un syst1dte Jo lagnnes Li- 1555 pr1:s de 'Can Juan, Porto Itios (Cintron t Irtinez, )972). '151 1975, la pollution r:snlcunI''an fuite massive cc 'nitre's a entrallui e Cabe -Sojo (-Porto Rice) as destrustice d'une ssnande quantita' d'erganismes marins et un di{st'quilibre de l'environnamont marin dans les n'nrmunaut: assoeies 'ax E/CEPAL/PROY.o/L.IN-F.4 page 38 mangroves eta Thallasia (Bergquist et Nadeav, 1977). De meme, en 1975, un deversement de petrole dans la baie to Floride a cause des damages etendus dans les communautes marines. Dans le gr)lfe de Maria, les rejets de petrole sent de plus en plus frequents. En 1976, it y a eu un deversement de Plusieurs milliers de gallons de produits noirs et de carburant diesel (Gajraj, 1978), mais les doom ages causes aux communautes marines par les hydrocarbures ou par les produits chimiques utilises pour les disperser lors des operations de nettoyage n'ent pas eta evalues. Les dommages causes par l'explosion du puits de petrole Ixtoc dans la taie de Campeche et par la collision de deux petroliers au large de Tobago, accidents qui se sent tous deux produits au milieu de l'annee 1979, n'ont pas encore ete determines. Des milliers de poissons sent worts dans To golfe de Dania au tours des cinq semaines comprises entre le debut to novembro et la. mi-decembre 1976 (Gajraj, 1977). Les causes de eel accident sent lies, sembie-t-i1, un navire charge de plusieurs produits chimiques dont la nature n'a pas ete revelae, qui a sombre dans cette zone en 1974. Dans l'ensemble de la region, on a signale d'autres cas de destruction massive de poissons dans des bales et des lagunes o6)tires proches des grands centres urbains ou industriels, ce qui etablit sans doute possible l'effet des deversements de matieres ou de d6chets chimiques I forte DEO, parfois aggrava par des variations metecrologiques (Cintron et Rodriguez, 1972). Les informations dont on dispose sur les effets des polluants sur les organismes et les acosystuemes marins dans la region des Caraibes sont trop fragmentaires pour fournir des arguments h l'appui de l'existence d'un grave probleme de pollution dans cette region. Cependant, les quelques rapports precademment cites montrent qu'il existe des difficultes dans de nombreux sites urbains et industriels de la region et indiquent que la pollution touche les ecosystemes marine. Il convient d'evaluer l'importance de ces difficuites et de quantifier leurs effete sur la sante publique et les ressources marines afin de fournir des motifs valables d'amenager les activites de developpement d'une maniere admissible sur le plan de l'environnement. 3.3 Effets sur les activites socio-economidues Dans la region des Caralbes, les deux principales activites socio-economiques qui dependent de la salubrite du milieu marin sent les pches et be tourisme. La region est assez fortement tributaire des sources de proteines constituees par les poissons et it est probable que cette dependance se maintiendra et s'accroltra. Cette observation est particulierement vraie pour les petites iles qui ne disposent pas des conditions voulues pour faire de l'61evage. Pien que, pour des raisons surtout historiques, une grande partie des besoins en poissons soient couverts par les importations, les p(:')cheries des Caraltes sent on expansion. Comme on l'a dej8 indique, ces Ocheries sent etroitement liaes et la productivite des ecosystemes c8tiers, en raison du. faible volume des remontees d'eau profonde et de l'etendue limitee des haute fonds dans la region. Il n'existe pas de statistiques permettant d'etablir un rapport entre la reduction des quantites de poissons debarques et la diminution des mangroves, mais on a suggere que la diminution des mangroves h Porto Rico etait peut-etre 8 l'origine du recul des Ocheries c8tieres. Par aillcurs, de nombreux faits montrent que les marais de mangroves, les recifs de coraux, les Tits de Thallasia et les lagunes cOtieres contribuent au cycle biologique de la grande majorite des esplocs commerciales de poissons, mollusques et crustaces captures dans la region. En consequence, la degradation de ces ecesystemes par la pollution ou EiCETAL/FRG,. /t.LaF.4. PaP,v , . • par is touleversement physique ragdons catires a un impact beaucoup plus grave que si les pcheries dependaient ;lc .< croductivita en haute mor, :DU les effets de la psllution eCtiL re.ou d'autres alm• 'etas seraient att2nuas. , . Le tourisme des cation ma:ricre: :ist particulirement i_portant pcnr les it Antilles, qnnt beauccup n'ont fautres sources do devises. La dagradation•des plaes par les effluents ,smostiums so lcs dachets industriels les rendent meins . . attrayantes pour les tourises. M :et :gar6., Ps principal sujet•de procoupation est la pollution par les hydrsoarturos seilt diredtement scus forme du_, cudron ( .posa sur -7 . 1 ' • les plages, sodt indirectement tar les effete qu'elle a. sur les cosystemes ec_'tiers qui constituent la. principals atIc:tie. touristique. L' augmentation J la circulation des patrollers dans .1a ragion, mpris les sr os porteure de patrele brut, ainsi oue les aciivi± de production tatrditre .. gran de achelle, augmentont les probabdlitas as dayersement ansidentol. tes dommages que•cadsorait un daversement massif de. poi:role sur les plags des zones touristicm.us pourraient entrainnr un chaos aconomdque, en particulier pour les petiIns Iles vocation touristique. Il ne fait aucun route due ces types de pollution constituent Jne rave menace - p.our lee Icsnmies fraEiles des petits Etats insulaireS de lar i. E/CEPAL/PROY.3/L.=.4 page 40 4. MOYENS ADMINISTRTIFS ET SURIDIQTES DE LUTTE ,EDS CO= LA POLLUTION DES 1 4.1 Politiques et pratiques gestionnelles de lutte contre ollution des mers Nombre de pays des Caraibes n' ont pas encore entierement mis au point une ethique de gestion et de protection ni elabore les politiques necessaires pour proteger convenablement cu utiliser sagement les ressources marines. Cette situation tient a) les idroblemes aconomiques nationaux principalement aux raisons suivantes l'emportent souvent sur les considerations ecologiques, si bien que les touts ou, a l'oppose, le manque I gagner sant consideres come depassant les avantages, b) la pollution n'a pas encore ete identifiee en Cant clue problem° grave dans la region des Caraibes, ce qui tient on pantie a l'absence d'etudes systematidues sur la aualite de l'environnement; et c) on n'a pas bris conscience des dommages que peuvent causer aux ecosystemes marins les activites de developpement entreprises le long des cotes. En consequence, l'un des problemes qui se pose dans la region des Caraibes est l'absence generale de politique en matiere de pollution des mers, en particulier I l'echelon regional. Dans de nombreux pays de la region, it est rare qu'une politique de gestion de l'envirennement soit enoncee au plus haut niveau de prise de decision, et les facteurs ecologiques ne sent Pas toujours psis en consideration dans la planification du developpement. Ces dernieres annees, la situation s'est progressivement modifiee. Parini les lois, politiques ou programmes nationaux ayant trait a la pollution des mers qui ont 4-be elabores recemment, on peut titer les exemples suivants la loi de 1977 sur les eaux territoriales de in Barbade, qui sentient des dispositions tendant a emp6cher ou a maitriser in pollution des mers; la loi de 1978 sur les eaux territoriales de la Grenade contenant dos dispositions analogies; l'adoption, en 1977, d'un plan national de debollution en cas de deversement d'hydrocarbures par Trinite-et-Tobago; plusieurs lois adobtees par la Jamaique concernant les mers territoriales, plages et ports, ainsi que d'autres aspects et une proposition de loi sur la proprete des mers, un vaste programme entrepris en common par le Gouvernement cubain et le Programme des Nations Unies pour le developpement (PNUD)/PNUE en vue de nettoyer le port de La Havane, qui a debuts en 1979; et une loi de 1972 sur la protection des mers, la recherche marine et les zones-refuges, adoptee par les Etats-Unis, ainsi du'une etude integree des effluents provenant du Lac -Maracaibo au Venezuela. D'autres gouvernements des Caraibes elaborent des politiques ou des programmes d'action centre la pollution marine, notamment Haiti et la Republique dominicaine. 4.2 Infrastructure cadre institutionnel etablie en vue d'evaluer la ollution marine La structure institutionnelle fondamentale pour lutter contre in pollution marine est cello des laboratoires de in men. I1 existe de nombreux petits laboratoires effectuant des etudes sur le milieu marin qui sont disperses dans toute la region des Caraibes. f'une fawn generale, ils sont rattaches I des universitos locales ou sont les avant-postes d'universites otrangeres a la region (en particulier celles du Canada et des Etats-Unis); dans certains cas, its ont eta etablis on commun par les universites d'outre-mer et les universites locales. Cos institutions ferment des cadres scientifiques locaux competents. Neanmoins, dans la plupart des cas, la recherche scientifique est arse sur l'etude fondamentale de la mei. plutOt que sur l'evaluation de la pollution et de ses effets. En outre, les fonds affectes a ces recherches se presentent le plus souvent sous forme de subventions accordees Ey6naA, /.,_RCI.3/1J.Ih rage 41 pour un prsjet. II s'agit en E7(:in: de Juestions interossant or: Particulier co_ iuie institution rlutt sue j'infermaticca,c et de denns nocoosaires pcur amellicrer la CaraItos. C'est nctdmflent Is as pour leo gestisn de l'onyironnement mart:. 3'outro-mer danc lescusis les recherehes latoratoires rattachs a des _ iplart aves les problemes d'int4r6t local. s effectu4es n'ont l us souvent ' Ti est vjritablemont inJisnee- ele 3s 3cordonnor les effsrto de co laboratcires . et de les encruraer I incTuro Jaa9 10-a-, .c programmes de travail des 616rnents relatifs ie. -he plus,LLesnvisnt d'inciter ces laboral'6va51ation is la Pellutia-s tpircs a adonor one aprsche re:s3r-- uale et en partisulier I :Jr.:` r un systkno do dsnnes qui eomporte des identiflea=r. lrireio u I i7iio de recherche st d'extractier, des denudes et qui is a. la -, 1speeiLion ds tolls les ehercheurs travaillant lidentification due beseins et la bromc-tion Jan- la :1-2 4firn. brelaior des 4changes de denn4os a ,I;te aaJomeli rar le PNCE Tdi a PUbli(:_7, on crep6raticn avec Is. COI un rjepertoire des institutions rcTionalee qui s'accapont. des sciences de la mer sous la di sr -ner-trire dans les Caralbes et les r4cione a ...jaces-_n cote E/CEPAL/II/E.INE.E. -3. .cion des rlasieurs orLanisations iiHexationales qui travaillent dans la ra; Cararbes s'effsreent dee promsmf 'a cocratisn rJisnale dans Is domaihe or E 7t6 sciences do la mei. rt do it laLe autipclintion marine. - :n 1976 un Coll-sou° a e cr,-7anis4 sr ,ms U Isi c Is rhb-E,cc la .:.ollabcratirn de Ja COI et Je la rA0 (UNESCO, Ions:f:H plusioars frcjets 3e sorp4ration et 1977). Cars de se C1 cc, 711 aeosciatisn 110iriC atrennee par la COI, rc-corrano1 lemr ex4sution. ,fiC2 CaraTbe afin d'alaborer un r4unit des repr6sentants d'une -.7intaine .J.Js 7lesticons narineo. pregra= r4,7ional d'astivitr4c _r internailsnales ,Icomvorneentales et non ,.ouverFarmi les sutcor intaressant La rc- Ticn Jos Caraibes, nementales pni s',-, ccupent d'acLis no pout citor lec suivantes relaifs a la lutto enUirclinLien et It in Eesticn - PhTIP finansement 3o fraje dos ressrnrces - EhTIE i. • -:treLe.;ce Pe _..Jr_ e:la'7;7s 1 la lotto Jente la pelJutien marine et 1 a la ,ftrm de l'anic(nra,xont. scrzultatifs aux pays prmr les :3mestiens marlno: - 011CII prestaticf. do par st le csntrle le la -osllution caus4e , time: cct pefr la r4.,t les naviros. FAO - brol:Jetier es projea• rlat;_fs ay. bICh- identifioati'dn I en aer de sin-n'. vciappeent dos p-hones. til rio-c situation critiJoe et 61aboration frotoisn. 'iahoratien d'un -elan d'actirn d'orence en vue - Or:ganisation dos Elite 't- titre et I. divercements d'hydrocarbures . 3e _utter cont: la cTh.t.: prur la Farbade, la hj.rdOsi -jne demincane re‘'enad.s HaIti, la Jamalcue, Trinib4-*H.,-Tobaes. 4.3 Instruments rridisues antes:hicru marine rlusieurs traits , marine dans : Lon les Cam,, Tee - 4g1)79). —latifs a la lotto scntre Is -pollution MoILU'la= Th-lf -rcsscrt la I: Cl: erntre la pc7!lution analyse distinete Tic '(7T:;', E/CEPAIIPROY.3/L.INF.4 page 42 5. CONCLUSICES ET RECOi JANDATIoITS La position adoptee par la delegation de la Barbade a la Reunion du Commonwealth dans les Caralbes sur is droll de la mer (janvier 1978) resume excellemmrt les Preoccupations croissantos do la region an sujet de la protection de ses ressources marines "Les rroblemes de pollution de la mer des Antilles n r ont peut-Otre pas atteint l'ampleur de ceux qui se posent dans la Faltique et la Mediterranee mais l'analogie cm'elle presente avec ces mers, du fait de sa configuration fermee et des possibilites do retention des polluants provenant Pune region en developpement, justifie use action preventive rapide. Si l'or vent quo les pays de ces regions bereficient de l'exploitation et du partage des ressources de la mer des Antilles, it est indispensable de prendre des mesures immediates pour arrlter la tendance a la destruction de is vie marine qui est tellement essentielle pour le maintien de l'equilibre ecologique marin et is subsistence de nos populations". Cette declaration est pleinement etayee par les principales conclusions du present expose, que pout resumer come suit : 5.1. 5.2. 5.3. On marque de donne:es sur les principales sources de pollution marine dans la region des Caranes, les quartiles de polluants qui renetrent dans le milieu marin, les niveaux actuels des polluants dans les diffdrents constituants de ce milieu et les effets des rolluarts sur les ecosystemes marine; la sante humaine et les equirements recreatifs des cotes. Bien qu'on puisse encore considerer la region des Caraibes come non polluee, y a des zones gravemert polluees dans les baies et les eaux coheres proches des ensembles rrbairs et industriels. Dans tonic la region, les traitements d'apuration sont insuffisants et les dechets domestic - es et industrials sort rejet6s a la mer dans de mauvaises conditions, ce qui entraire des dommages pour la sante humaire et pour les ecosystemes marins I. forte preductivit' tels que les mangroves et les recifs coralliers. 5.4. La pollution par les hydrocarbures resultant de certaines operations ou de pertes accidentelles coastline une menace croissante pour les ressources economiques et ecologiques de is region. 5.5. Le deversement des eaux d'egout non traitees cu. rartiellement traitees a proximite des lieux de baignado sur les riages frequentees par los touristes et les habitants loc= pose un probleme potentiel de sante publique et risque de provoquer des pertes aconomiques considerables. 5.6. Dans la rlupart dos cas, rrexiste pas de normes valabies pour les eaux chaudes tropicales, en ce qui concern° la protection de la qualite de l'eau ou• des produits do la mer cent- e les coati Fres toxiques. r 5.7. Les politiques nationales relatives a la lutte centre la pollution marine et h la protection des ressources marines sent soit inexistantes soit de creation tres recente dans la region. 5.3. II y a plusieurs laboratoires de recherches sur la mer disperses a travers la region, main, la plupart s r occurent do recherches fondamentales qui n'ont aucun rapport avec be recessite urgente de mieux comprendre les problemes lids la. menace c:ue fait reser la. rollution marine sur la region. /CEPAL PROY.j/L.I177.4L Page L3 5.9. Il n'xiote al;,cunr ennPdju.:tien. , officac, out pormte do rass,,mbIor , et d'acharger des donre:ss ssrd'atablir des programmes irt6gras do surveillance et do rechercne ser :a pollution marine. 5.10. Ii existe rnu de liaise. fiVnnou entre, dune part, les recherches fondamen-tales et les a•tivits sc surveillance rendes darn les laboratoires ration.aux des sciences lo St mer et, d'autre port, los institutions rationales chargaes de la ra=m) don se Jr l'application deb mesures de lutte contre la pollution de l'envircrremert. 5.11. Plusieurs pays de la rars. ant manifest leur irtdrli pour l'alaboration d'arrang'omerts r_gieracts sous-re:gionaux relatifs a la lutte contre la pollution marine et a l'adentior de merurco d'urgence on vue d'empecher et de diminuer les jIorsocef.a acsidentels d'hydrocarbures Our la base de ces conclusions, suivartes est propose: d'adonter les reccmmandations 5.12. Ii fardrait alaborer den sTegrammes raginnaux do surveillance de la Pollution •afir de daterminer Is e(:).es, br niveaud: et los effets des principaux polluants tels quo les maassx leurds, les produits chimiques orpaniques ±0)11 quo;, les hydrocarbsreH et les charges de matier_es rutritives orpaniques et inorganiques rroverart ass esux usees domesticues et agricoles. Des exemples de ces programmes sort exr-has dans le rapport dr Celloque COI/FAO/FLUE our in pollution marineVVV eV Carandes et les rainrs adjacentes et dans son supplament. 5.1J. Pour appliquer ces prepscarms, conviendrait de Greer des reseaux d'irstitutions rationales travifLont e-., - cooperation. P cet effet, il serait racessaire d'ameliarer dans pess ••ertainc ore la dotation en materiel et en personnel. dos instiLatiors actuelfes. outre, faudrait adopter des mathedes pormettent C'eloor'hr des dennaes comparables ct organiser des services d'atalennage raciprou.ue unrs los techniques d'aralyse los nlus perfectionraes. 5.14. Il faudrait crgariser rn rregrammo de communication des dornaes et charger les resporsablea de cc -p-27,27.arnirte Pavaluer les rasultsts obterus et de les diffuser a. taus utielisas-our. 5.15. Ii faudrait encourager atablisement de programmes pilotes visant I surveiller, dimiruer et 7: f7srip e-rd In pollution, tels que celui quo est actuellement if:is au ucalit seur la bale de In Havane par le LTUD/FEJE. Les TV ,sultats de ees devraiert lire cemmuniquas aux autres paps de la rag:ion CM:I. sort corfPsntas e des problemes semblables de pollution au moyer de colleques et de Vamincnrcn de formation. 5,16. Ii faudrait cfVbSir Vflluvstaire des priroirales sources de pollution d'erigine terrentre darn ls Ragan, qui senait utilise: par les auteritas rationales pour 4vuer da de raceptior Jos dachets par les eaux c8tieres 'ors de la d1 -,Trause d'storisatiors to Jachargo can installations 0,-util est prcros Jo OTV I t ions do In ravisien dos auterisations dcl7livrees aux east; 11 existate. 5,17. il. faudrait alalssrer 10. prc- raEme visant fixer des criteres de qualita de l'environnement apTlicab)es (VV: trepicales; les rasultats obterus grace ce programme Seal or orcaite servir no base scientifique pour has logislations natficdneles de lc'te aortre la pollution. E/CEPAL/PROY.3/1—=.4 -nage /.1g 5.18 Il faudrait entreprendre use evaluation de in cualite des Plage: balneaires den Caralbes par des enquetes saritaires approfendies et par la collecte de Jennies concernent la qualita microbiologique de lours eaux, en particuller dans les zones qui stint censidiries comme presentant un danger reel pour la Lanta publieue. ' 5.19. Il faudrait alaborer des programmes de gestior pour latter centre la pollution per les hydrocarbures resultant des operations des navires ordiraires et des petroliers, ci. cette fin, it faudrait fournir ure assistance aux autoritas portuaires nafionalos compatentes, former lour personnel, elaborer des plass d'action en cas do siristre et conclure des arrangements ragionaux et sous-rogionaux pour ice situations d'urgence, 5.20. Il faudrait envisager la craation d'un centre ragicnal de protection centre la pollution par les hydrocarbures afir d'oppeser des mesures de defense efficaces I in menace croissante cue represent° ce type de pollution, en particulier en cas de daversement accidentel massif. 5.21. Il faudrait encourager le traitement des effluents industriels et domestiques a l'aide de politic:Lies rationales de lutte contre la pollution chaque fois cue ce traitemert est indispensable pour protager les interets 4cologiques et economiques a. long terme d'un pays particulier, de l'ensemble de la Region ou de certaines parties de in Region. 5.22. • Il faudrait etablir un irvertaire des lois et politiques rationales relatives a la protection des ressources marines afin d'alder la Region I harmoniser, aux niveaux regional et sous-regional, l'approche a adopter en matiere de lutte centre la pollution marine. • L . llic .4 page 45 iLTThT ALI, A. 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